Spéciale dédicace à Agathe, lectrice silencieuse mais assidue

Ce week-end nous étions en Normandie, non pas chez mon père (ça c’est le prochain week end), mais pour notre baptême du feu de festivaliers ! Et en bonne compagnie puisque Dimitri et Nathalie, Fabien, Vincent et Caroline (là une photo prise par Vincent) nous accompagnaient. A quelques kilomètres de chez ma grand-mère, dans le canton de Brécey, se tenait la huitième édition des…

La Maison Tellier C’est étonnant de voir un village de 500 habitants, autour duquel j’ai passé toutes mes vacances en tant qu’enfant (une grande rue avec des petites maisons de pierre, une petite église en granit, un unique bistrot…), se transformer pendant 3 jours en une telle foire.

The Hives Bref, le programme : samedi the Dø (on était à la bourre et donc un peu mal placés, c’est con…), Luke (ça c’était pour passer le temps 🙂 ), la Maison Tellier (je suis assez fan de leurs chansons en français, cf. photo de droite), les Babyshambles (le groupe de Pete Doherty, j’ai séché personnellement mais Sarah was there), les BB Brunes (ahah), The Hives (concert assez incroyable, avec une puissance sonore qui n’a d’égal que l’égo du chanteur, cf. photo de gauche).

Dimanche, Camille (fidèle à ce que j’imaginais) et Hocus Pocus (qui ont confirmé tout le bien que je pensais d’eux : une rythmique géniale et des paroles bien senties). On a loupé Yael Naim parce que c’était trop tôt pour nous (…), Stereophonics, Syd Matters, les Cowboys Fringants parce que c’était trop tard. L’année prochaine, on prendra un jour de congé lundi…

Si vous avez cinq minutes à perdre, on trouve de chouettes photos sur flickr, notamment sur les comptes de djweb (d’où proviennent les jolies photos de ce post) et geraldvidamment.

J’avoue, j’aime…

Pour reprendre la formulation d’une petite rubrique du journal Elle où il fait bon disserter sur ses petits loisirs inavouables… Alors, j’avoue, j’aime…

1- Starbucks. C’est mal, mal, d’aimer se rendre dans ces boutiques emblématiques de la suprématie (ou tentative de) des multinationales américaines, grignotant chaque petit morceau de Paris, et entre autres du 5e arrondissement… (on dirait pas mon mari qui parle ???). Alors voilà, je profite de certains moments, type sorte de garde alors que Guillaume dort encore, pour me faufiler et consommer illicitement un Frappucino-café-light-mais-pas-trop accompagné d’un scone aux raisins. Je me sens bien dans cette ambiance impersonnelle mais où l’on peut s’affaler des heures, et ça ne m’empêche pas d’apprécier aussi et surtout un bon petit café noir au comptoir. (ça rime !) Peut être que ça me fait voyager un peu, si l’on considère que le Starbucks à Paris, Londres ou New York est le même !

2- Wii Fit. Ce qui aurait pu être taxé de caprice et/ou d’énième achat compulsif se révèle être une bonne habitude (quasi) quotidienne. J’ai débloqué tout plein de nouveaux jeux (bien plus que Guillaume en tout cas, niark niark) !

3-Nouvelle Star : je suis devant alors que je consigne ces quelques mots sur le blog. C’est le petit bonbon après le cours d’hébreu (qui est assez savoureux lui aussi d’ailleurs). Le perdant du jour va être annoncé dans quelques minutes !!!

Vous embrasse, vous, lecteurs du blog ! A très vite 🙂

Testez le héron robuste !

hardy Vous le savez (ou pas, mais dans ce cas c’est corrigé) : je suis un adepte de Linux, et plus particulier d’Ubuntu, sa distribution « grand public ».

J’utilise Ubuntu car il est à mes yeux :

  • plus stable que Windows (a fortiori quand Windows est piraté comme c’est le cas chez beaucoup de particuliers) : il n’y a par exemple pas de défragmentation (ou de réinstallation !) nécessaire sur Linux si l’on souhaite conserver de bonnes performances.
  • plus complet : plein de logiciels sont inclus (Open Office pour la bureautique, Firefox pour le web, Thunderbird et Evolution pour le courrier, Gimp pour le traitement des images, Pidgin pour la messagerie instantanée, Rhythmbox pour la musique, etc.), et il est très simple d’en rajouter d’autres.
  • plus fair-play : dans le sens où l’on sait ce qui se passe dedans, et on sait en particulier qu’aucune information n’est et ne sera jamais envoyé en cachette à une entreprise privée (voir la polémique sur les DRM).
  • plus sécurisé : Linux est beaucoup moins exposé aux virus, aucun firewall n’est nécessaire, ni antispyware et compagnie…
  • plus rapide sur les machines qui ne viennent pas de sortir, surtout comparé à Windows Vista

Et je ne parle pas du fait qu’il est gratuit, ce qui bien aussi. 🙂

Or la nouvelle mouture d’Ubuntu (Ubuntu Hardy Heron) est sortie le 24 avril. Elle propose en particulier un installateur pour Windows (répondant au doux nom de Wubi), qui permet à tout à chacun d’essayer Linux sur son ordinateur sans que ce soit plus compliqué que d’installer n’importe quel logiciel (vraiment, voir ces deux articles et ). C’est à dire qu’au démarrage, l’ordinateur vous demandera si vous voulez lancer Windows ou Ubuntu, et qu’il sera aussi simple de désinstaller Linux que n’importe quel logiciel.

De quoi se rendre compte que les avantages cités plus haut valent bien ceux de Windows (j’en conçois deux : l’habitude qu’on en a, et le fait qu’un certain nombre de logiciels connus -les jeux, les outils Adobe… – sont plus simples à installer sur Windows car ils ne sont pas prévus pour fonctionner sur Linux nativement).

Quelques liens à ce sujet :

Amusez-vous bien. 😉

On part en week-end !

Moulin la Grangère

  • Quatre jours à St Laurent de Combes. Là, pas loin de chez Mimille. Et c’est plutôt chouette comme perspective (la photo à droite, c’est notre gîte !). On me glisse à l’oreille de lâcher le monstre (référence à une célèbre émission de variétés qui vient de se terminer sur une chaîne nationale), alors j’y vais franco :

c’est carrément bon de prendre des vacances!!!! !

  • Hier c’était le dernier soir à la crêperie… Joie de voir ma mère enfin pouvoir se consacrer à autre chose, mélancolie après 22 ans passés là-bas. Rassurez vous, le nom va rester encore quelques temps (au moins un an), mais bon sans Gogo à la tête du restaurant ce ne sera plus vraiment la même chose… La page est tournée.
  • J’aurais enfin bien voulu parler de ce que je pense de l’intervention de notre président (présenter le paquet fiscal comme une erreur de communication ça me paraît un véritable foutage de gueule…), mais finalement j’ai un peu la flemme. Il n’y a qu’à lire le canard ou faire le tour de la blogosphère pour ceux que ça intéresse. Et moi là, je préfère me concentrer sur mes bagages. 🙂

Camembert au lait cru (mis à jour)

Organisons la résistance en mettant en valeur les vrais camemberts, les Camemberts de Normandie au lait cru. Un geste citoyen.

Camemberts

Plaçons des camemberts Jort, Reaux et Gillot devant chaque marque pour faire réflechir le consommateur. La bataille ne fait que commencer.

Mise à jour : J’ai découvert avec effroi qu’aucune des trois marques de camembert au lait cru subcitées n’était proposée dans le franprix près de mon boulot (25 rue Desnouettes dans le 15ème) : on n’y trouve que des cochonneries (Président, cœur de Lyon, etc…), et autres vestiges passés dans le côté obscur (Lepetit, Lanquetot). Je vais donc voir la responsable du magasin pour signaler le manque, et elle m’annonce sans rougir qu’aucune des trois marques (je rappelle : Jort, Reaux et Gillot) ne sont référencées par l’enseigne. Pardon !? Je n’ose y croire. Peut être que parmi les lecteurs, certains font leur course au Franprix… Peuvent-ils infirmer cette hallucinante nouvelle ? Notre Super U serait-il juste formidable (ou pro-normand) ?

Et quelque part c’est la fin…

crepes a gogo Ma maman rend les clés de la crêperie à la fin du mois… pour au moins un an, mais plus probablement définitivement.

Les Gogo tenaient le coin de la rue Soufflot et de la rue St Jacques depuis janvier 1986, ça va donc faire tout drôle de passer devant sans se sentir chez soi. Les nostalgiques peuvent se presser aux portillons pour les trois semaines qu’il reste, et/ou laisser un message sur le livre d’or du site du restaurant, ça fera plaisir à Mme Gogo. 😉

Attention, billet informatique : de l’avenir des formats de fichiers bureautiques

MS

Je vous imagine déjà tourner les yeux en vous disant que je suis pénible avec mes histoires informatiques, mais ce dont je vais parler est important et impacte tout le monde.

Depuis 15 ans et la sortie de la première version de Microsoft Office (Word, Excel, Powerpoint, etc.), les documents bureautiques que nous utilisons tous les jours sont aux formats .doc (pour le texte), .xls (pour les tableurs), .ppt (pour les présentations). Ces documents n’étaient lisibles qu’avec les logiciels Microsoft, c’était comme ça et personne ne cherchait à savoir si c’était bien ou mal. De toute façon il n’y avait pas d’alternative.

Et puis avec les années, certains se sont fait la remarque que ce monopole d’une entreprise privée sur l’essentiel des documents produits dans le monde posait problème. Deux problèmes en particulier :

  • Le pérennité des documents
    • Microsoft n’est pas une entreprise éternelle. Dans 20 ans, qui sait ce que sera devenu cette entreprise ? (1)
    • Qui n’a jamais rencontré un problème de compatibilité ? Un document créé sous Word 97 est paraît il problématique à lire sur la dernière version d’Office (2007). Or des millions de documents ont été créé au format Word 97 : peut-on accepter qu’ils ne soient plus lisibles à l’avenir, parce que Microsoft ne veut/peut plus assurer la lecture des documents vieux de plus de 10 ans (on parle de compatibilité ascendante) sur ces nouveaux logiciels ?
  • L’indépendance
    • Les formats doc, xls, ppt (etc.) sont dits fermés : c’est à dire qu’ils appartiennent à Microsoft, et que Microsoft refuse d’en publier la conception (le cryptage quoi). Par conséquent seuls les logiciels Microsoft sont capables de lire, créer et modifier ces documents. Comme tout le monde utilise Office pour produire ses documents, tout le monde utilise ces formats. Et comme tout le monde utilise ces formats, tout le monde doit utiliser Office pour lire ces documents. Le cercle vicieux du monopole est en place. Conséquence : Microsoft a pu vendre ses logiciels à tous les coups, qu’ils soient bons ou pas, au prix qu’ils le voulaient… Ce qui est tolérable par un particulier (d’autant plus qu’il n’a jamais été bien difficile de pirater Office) l’est difficilement par une administration, qui achète ses licences par dizaine de milliers…

Cette situation était sur le point de toucher à sa fin. Pourquoi ?

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Billet du dimanche, ça vous branche ?

imagine

J’ai été très touchée par ce message dans le courrier des lecteurs de Télérama de cette semaine. Je pense que nous allons faire de même à notre fenêtre qui donne en face de l’Ave Maria.

Il y a 3 ans, nous étions revenus d’Italie avec un drapeau « Pace », qu’on avait accroché à la fenêtre et tout le monde croyait qu’on était un appart de militants gays!! Comme quoi cette fenêtre est visible, dans un quartier passant avec plein de jeunes et de moins jeunes.

Si vous avez une petite quinzaine d’euros à investir, allez visiter le site où nous avons acheté le drapeau.

Très bon dimanche à tous, à bientôt.

Sarah.

Désillusion(s), selon Ipsos Dell.

20h50 : La candidate socialiste Lyne Cohen-Solal emporte le Ve arrondissement de Paris avec 46,1% contre 41,7% au sortant UMP Jean Tiberi, selon une estimation Ipsos-Dell.

21h20 : Le maire sortant UMP Jean Tiberi et la socialiste Lyne Cohen-Solal seraient à égalité au second tour des municipales à Paris Ve avec 44,2% des voix chacun.

21h50 : Jean Tiberi conserve son fief (45,1% contre 43,9%).

22h10 : Après le dépouillement de 24 des 25 bureaux de vote, Jean Tiberi est à 44,9% contre 44,2% à Lyne Cohen-Solal.

22h24 : Les dépouillements sont terminés, Jean Tiberi devance avec 225 voix d’avance la candidate socialiste Lyne Cohen-Solal.

Ça me désole… Comment peut-on voter pour un maire mêlé à tant d’affaires, accusé de truquer les élections (voire l’affaire des {{faux électeurs}}), et dont les services appellent une mère pour lui indiquer que sa fille n’a pas voté au premier tour des législatives, et qu’il serait bon qu’elle se déplace étant donné les enjeux (j’en suis témoin) ?

Ce qui me désole également, c’est qu’en face de Tiberi et sa collection de casseroles, le PS n’ait pas su proposer une personne au dessus de tout soupçon (Lyne Cohen-Solal a été mise en examen depuis 2004 dans une affaire d’emploi fictif à la mairie de Lille). Une candidate qui ne trouve rien de mieux que d’attribuer la responsabilité de sa 6ème défaite d’affilée à Philippe Meyer, le candidat Modem. Ça manque d’élégance tout ça, la moindre des choses serait d’assumer.

Tiberi est élu du 5ème depuis 1968 (!). Chez les scouts ou dans les grandes entreprises, on conseille de ne pas faire plus de 3-4 ans à la tête d’une unité ou à un poste précis. Jean Tiberi aura lui assuré 45 ans de mandat dans le 5ème, et tentera de remettre à coup sûr les clés à son fiston… Tout est dit.

Autre motif de colère, les électeurs de Levallois qui réélisent au premier tour un ami du président, condamné en 1996 pour abus de biens sociaux de cette même ville (Wikipedia précise : quinze mois de prison avec sursis, 200 000 francs d’amende et deux ans d’inéligibilité). Sans parler de l’hallucinant feuilleton Ceccaldi-Raynaud à Puteaux… Je doute qu’ils soient les seuls candidat de droite à Levallois et à Puteaux, l’excuse de la préférence politique ne tient pas. J’ai du mal à admettre un tel mépris des institutions de la part des électeurs, comment après s’élever contre le tous pourris ! qu’on entend ici ou là ?

Heureusement, tout n’est pas noir : à Montreuil (le fief de ma belle-famille), Jean-Pierre Brard a été sorti après 23 ans d’une mairie qu’il considérait visiblement comme son pré-carré. On pourrait regretter qu’il n’ai pu être battu que par un autre dinosaure (en l’occurrence Dominique Voynet), mais ne faisons pas la fine bouche, cette nouvelle est rafraîchissante, et -je pense- une bonne chose pour la ville.

Tout comme la défaite, tirée par les cheveux, de Manuel Aeschlimann, l’ancien chasseur de voix lepénistes de Sarkozy, dont les méthodes de gestion à Asnières semblaient plutôt douteuses (les articles ne manquent pas)… Même s’il a fallu pour cela que tous ses opposants se liguent pour le sortir. La démocratie n’est pas encore complètement ankylosée en France.