Niamey, le 10 août

burkina Le 8 nous sommes bien allés voir les girafes, comme Sarah l’indiquait dans son message. C’est stupéfiant de voir ces si beaux animaux gambader ainsi en liberté (la première que nous avons vu traversait la route nationale, tranquille…).

Hier et aujourd’hui, nous avons passé un week-end merveilleux sur une pirogue, en remontée du fleuve Niger. Rencontre avec une poignée de familles d’hippopotames, baignade dans le fleuve (voir la photo de gauche), le cliquetis de l’eau qui berce l’oreille, la lecture de nos différents bouquins (1984 en l’occurrence pour moi ; nous lisons beaucoup c’est vraiment chouette)… Etienne avait raison : assurément un des meilleurs moments de ce voyage.

Sarah a vécu coup sur coup ses deux premières nuits à la belle étoile, mais celle-ci -sur la plage et sous moustiquaire- a été sans difficultés plus agréable que celle au bord de la route. 🙂 Trop de photos superbes pour les mettre toutes ici (je pose quelques vignettes en bas de ce message).

Après-demain nous partirons probablement pour le Burkina Faso (Ouagadougou, Bobo, etc.), pour ce qui sera notre dernière excursion. Nous nous félicitons tous les jours d’être venus ici. Le pays est superbe, et même lorsqu’ils sont très pauvres, les nigériens sont gentils et accueillants. Le retour en France va faire tout drôle.

Merci à tous de nous donner des nouvelles ici. Merci à Jérémie pour la maison, à Pierre, Elise et Marie pour le chat.

Niamey, le 8 août

Sarah :

Bonjour tous

Nous voilà revenus de notre périple dans l’est du pays… Qui fut quelque peu épique ! Surtout les 24 heures en car pour parcourir les 1000 km du retour, avec bivouac le long de la route en prime…

Mais que de souvenirs !! Pique nique dans une forêt de baobabs… visite de la vieille ville de Zinder… et ce matin, à peine de retour de Niamey, rencontre avec des girafes dans la dernière réserve d’Afrique de l’Ouest ! En résumé, nous allons bien, sommes en bonne forme et ravis de n’être qu’à la moitié du séjour !!

Pour la suite, nous allons passer le week end à venir sur une pirogue le long du fleuve Niger à roupiller et bouquiner, et imaginer notre prochaine escapade : Gao au Mali ou Ouaga au Burkina Faso.

« Bonne arrivée ! » – comme on dit ici – à Jacqueline (Australie) et Mamita et Papito (Cap d’Agde)… Pour Jérémie, comment va Paris et notre petit appartement ?

Bon mois d’août ensoleillé à tous…

Guillaume :

Petit zoom sur le trajet en car de Zinder à Niamey. Les deux villes sont distantes d’un millier de kilomètres environ, la chaussée est défoncée, on s’attendait à une quinzaine d’heures de route. Contrairement à notre voyage aller (en deux étapes) où nous étions partis chaque fois avec deux heures de retard, nous sommes partis à peu près à l’heure (6h du matin), ce qui nous rendait raisonnablement optimistes. Et pourtant.

Le moteur du véhicule dans lequel nous nous étions entassés (trois sièges, larges d’une petite cinquantaine de cm, à gauche du couloir, deux à droite) était en fait littéralement cramé (plus jamais je ne dirai de mal de la Micra de Patricia !). Nous cumulions du retard dans chaque côte et à chaque pause, deux fois plus longues qu’à la normale (pour reposer le moteur ?). A la tombée de la nuit (19h30 ici), alors que nous ne pouvons plus tuer le temps en lisant, il reste un tiers de la route. Il faut se rendre à l’évidence, nous arriverons… tard. Le sommeil nous gagne, c’est toujours ça de pris.

Le coup de théâtre a lieu vers 1h du matin : le car s’arrête dans un lieu désert, qui semble être à 30 km de Niamey (au loin on voit la lueur d’une grande ville). On sort un peu déphasés, pour apprendre que nous sommes arrêtés par la gendarmerie ! Un décret récent interdit en effet la circulation des cars après minuit. Pour notre sécurité on nous demande donc de… dormir sur le bas-côté de la route, sans eau, sans nourriture, sans moustiquaire, en attendant le lever du soleil.

La situation est complément absurde (le car compte au moins une dizaine d’enfants) mais personne ne moufte, sauf F-X (c’est son côté magistrat). En vain bien sûr : le gendarme applique la loi, le chauffeur applique ce que lui dit le gendarme, etc. Après une nuit courte et agitée nous repartons. Nous étions bien à 30 km de la capitale…

Niamey, 1er août

dune Sarah : merci à tous ceux qui m’ont écrit pour me souhaiter un joyeux anniversaire (par mail, facebook ou le blog…) Ca m’a vraiment touché ! Malheureusement je ne peux pas répondre à chacun individuellement, les minutes d’internet à peu près rapide étant comptées…

Ici nous avons fait un pique nique d’anniversaire sur une grande dune de sable, à 20 km de Niamey, c’était absolument magique ! Taboulé et crumble de mangue maison… avec des bougies s’il vous plaît !

Sinon, tout va bien, la chaleur et le transit un peu accéléré nous fatiguent un peu mais ça va.

Prochaines nouvelles jeudi ou vendredi prochain 😉 Merci à Mamita pour la visite à Oberkampf, et à Jérémie qui va reprendre la relève ! (ouh la la je mets la pression).

Guillaume : demain nous partons pour Maradi où nous rejoignons un camp scout (et, remarque destinée à Camille, les compagnons de Rueil de l’ami Seb) pour la fête de l’indépendance, puis nous partirons quelques jours à Zinder. Zinder est une grande ville du centre du Niger, semble-t-il un lieu d’artisanat et une porte d’entrée sur le désert. Il se pourrait que nous passions deux jours dans le désert, mais ça reste à confirmer. Tout se décide globablement au jour le jour.

Nous cumulons des dizaines de photos chouettes. Pas trop le temps de vous les mettre sur le blog (les connections sont difficiles !), on vous laisse donc le soin d’imaginer.

Bises

Lundi 28 juillet, Niamey

niamey Quatre jours après notre arrivée. On prend à la fois notre temps (comme ce matin, tranquille sur la terrasse de la maison), et en même temps on fait plein de choses :

  • jeudi soir découverte des maquis, petits resto locaux où l’on boit de la bière conjoncture et où l’on mange des brochettes
  • vendredi découverte du nouveau marché, et diner dans un très bon resto local
  • samedi arrivée de Quentin, un nouveau camarade, départ pour un mariage (!) de deux soeurs que nous ne connaissons pas directement (Christine connaît Mariama, qui est leur cousine…) mais que nous ne manquons pas de saluer, visite du grand marché, diner avec des volontaires français
  • hier brunch et départ pour la concession (une petite maison à une vingtaine de kilomètres de Niamey, au bord du fleuve Niger), pour un pique nique et une balade du coin. On voit des hippos (!!). Petit chemin tortueux et traversée des champs de mil, le coin est superbe.
  • ce matin petite pause donc, en attendant que Quentin et Etienne se sortent de la DST pour le visa du premier. A ce sujet, FX ce malheureux s’est fait refouler à la douane de Genève car il comptait récupérer son visa sur place. Il aura du coup 5 jours de retard…

Sarah : il fait vraiment bon vivre, le point santé est excellent (nous ne sommes pas malades du tout) et demain… c’est mon anniversaire ! 27 ans, duh. C’est le début de la vieillesse… 😉

Bises à tous, bons préparatifs de voyage aux parents, frère et soeur… Et à tous d’ailleurs ! A bientôt pour de nouvelles aventures !

Nous sommes vivants !

Bien arrivés, bien accueillis (chouchoutés me souffle Sarah). Nous avons bien dormi, bien mangé, et bien commencé à apprécier la chaleur du pays.

Cette nuit arrive notre premier camarade de colonie, puis un deuxième ce week end. On envisagera alors le programme de la semaine prochaine. A suivre ici très vite ! 🙂

Bises à tous, et en particulier aux parents.

Du kilo de tomates à Paris… ou petite histoire de l’inflation.

tomate

8h30 : marché du boulevard Richard Lenoir, Paris 11e : 1.30 euros le kilo

9h30 : primeur de la rue de Longchamp, Paris 16e : 2.60 euros le kilo

10h30 : alimentation générale de la rue de Vaugirard, Paris 15e : 3.90 euros le kilo

10h45 : Franprix à proximité de l’hôpital Necker, Paris 15e : 2.90 euros le kilo

La nouvelle idole du Stade Malherbe de Caen

Petit extrait de l’interview de la nouvelle star du club, Steve Savidan :

Le journaliste : Vous arrivez à Caen avec l’étiquette d’attaquant français le plus prolifique sur les deux dernières saisons de L1 (26 buts). Vivez-vous cela comme une pression ?

Steve Savidan : Pas du tout, j’espère juste l’être sur trois saisons désormais. Vous savez, j’ai l’habitude de dire que la seule pression que je connaisse, c’est la 1664

Il est fabuleux.