Quand le gouvernement touche à votre secteur…

… ça fait tout bizarre.

Oui, je poste peu, et je ne suis pas la plus vindicative des deux, habituellement… Mais voilà. Si vous suivez un peu l’actualité, vous aurez remarqué que l’hôpital est en ce moment visé par notre cher gouvernement: fermeture d’hôpitaux, réduction de postes et de budgets, alors même que notre travail nécessite du temps, des moyens humains, et… de l’argent.

Quelques liens à consulter pour se rendre compte de l’ampleur du massacre:

Défendons l’APHP
Maintien du centre IVG de l’hôpital Tenon dans le 20e
Refus de la fermeture de l’hôpital Trousseau, dans le 12e

On pétitionne, on se rassemble, on propose. On refuse de se laisser imposer de telles conditions de travail, alors même que le seul souhait de l’hôpital est de pouvoir soigner tout un chacun dans de BONNES conditions pour les patients et les soignants.

Promis, on s’occupe bientôt de mettre en ligne de nouvelles photos de Gabi chéri 😉

Le week-end, on s’éclate !

Je déballe enfin deux des tournesols do-it-yourself gentiment collectés et offerts par Marion :

Pots tournesols

Guillaume monte des meubles et je m’empresse de les mettre en condition, même s’il faudra passer tout le linge de lit à la machine avant l’arrivée du bébé :

lit bébé 1 lit bébé 2

Nous brunchons (sport national du dimanche) et avons découvert une charmante adresse toute proche de chez nous, au calme, au pied du parvis de Notre-Dame-de-La-Croix-de-Ménilmontant : La Bouche. Brunch goûtu, belle terrasse, serveuses charmantes… On plussoie !

Bonne semaine à tous, sous la chaleur écrasante de Paname…

Quand l’actualité vous donne envie de changer de métier….

Ne vous méprenez pas, j’adore mon boulot de pédiatre payé au SMIC horaire 😉
Simplement, cette carte nous a abasourdis avec Guillaume… Ceci ajouté au fait que seul ce bon vieux 20 minutes a relayé l’information…

Carte librairies

On met une piécette sur Bobigny ! Et vous, où avez vous envie d’aller vendre des livres et diffuser de la culture, du rire et de la réflexion ?

Joies et joies du congé mater…

Bon bah on y est (presque). J’enchaîne les semaines (actuelles) de vacances, aux semaines (futures) de congé maternité. Aujourd’hui c’est un peu la détente car j’avais des examens mercredi et jeudi… Il me reste plein de choses sur la planche liées au bébé et puis liées au travail mais le rythme est quand même beaucoup plus tranquille.

Pour ceux qui veulent jeter un coup d’oeil… Une photo de mon ventre stratosphérique avec Guillaume :

Ventre mi juin 2009

Des photos de l’appartement « dans son jus » :

Chambre Pièce Cuisine Table à langer

Vous aurez remarqué que pour la chambre du bébé, je ne vous « sers » qu’un détail, sachant que c’est encore franchement en travaux et qu’il reste le lit à monter, les murs à décorer…

Récente et indispensable acquisition, la poussette, modèle Streety de Bébé Confort, coloris Choco Mint (bah oui, je fais de la pub), qui nous servira sûrement de lit d’appoint au début (notez le matelas moelleux…)

streety global streety moelleux

Pour finir le récit de cette folle semaine, mercredi soir nous avons fêté nos 3 ans de mariage au Chantefable, charmante brasserie toute proche de chez nous; et ce week end, nous partons à Jambville en terres scoutes pour notre (dernier) week end de groupe. Rassurez vous, nous dormons « en dur » comme on dit, pas sous la tente…

AMAP, ça continue…

Voilà un bon moment que nous ne vous avions pas parlé de l’AMAP ! Pourtant nous continuons à y aller religieusement tous les mardi soirs 😉
Et la bonne nouvelle, c’est que c’est (bientôt) l’été : adieu choux, poireaux, bettes, bienvenue belles salades, courgettes et radis !

amap mai

Ce qui permet de cuisiner de tels petits gratins (courgettes/feta/jambon de pays) pour régaler mon petit mari…

gratin courgettes

Et puis c’est le début des sorbets, aussi… Sorbet pêche ultra-facile, pour ce week end (soit avec du nectar et non pas des fruits mixés)… Et oui, la sorbetière appelle le mixer !

A croire que la grossesse me donne envie de faire la cuisine…
Miaou à tous.

Samedi, en fin d’après-midi…

… sous un soleil normand de mai, Mamie Braffais nous a guidés dans son « légumier », qu’un parisien appellerait potager, où elle entretient ses petits pois, haricots verts, pommes de terre, échalotes…
Il y a là bas, au pied d’un poirier, un endroit qui ne sera jamais bêché ou piétiné par les vaches.
C’est là que repose Canadou, dans ce lieu qui a vu notre mariage et verra les premières semaines de notre bébé cet été.

nous_mariage.JPG

PS- J’avais oublié Chat-sans-pattes, quand il faisait froid et qu’il lui fallait mettre ses extrémités au chaud contre le ventre.
PPS- Et puis re-journée de grève et de manif jeudi 14, parce que la grosse Roselyne nous fait vraiment suer.

Communiqué de presse du mouvement de défense de l’hôpital public… à l’attaque !

Devant le refus du gouvernement d’accepter tout amendement à la loi HPST, dite loi Bachelot, la communauté médicale de l’AP-HP, réunie en assemblée générale le 8 avril 2009, a décidé d’appeler à l’action l’ensemble des médecins des hôpitaux.

À partir d’aujourd’hui, nous arrêtons toute participation aux activités de gestion hospitalière (Comités exécutifs locaux, Comités consultatifs médicaux, Commission médicale d’établissement, réunion de pôles, préparation du plan stratégique, etc.).

Nous informons le gouvernement et les sénateurs qui vont discuter et voter la loi que si elle n’est pas amendée, elle s’appliquera sans nous.

En accord avec l’ensemble des syndicats médicaux et de personnels de l’AP-HP, nous appelons à une journée de grève le 28 avril avec manifestation de tous les personnels de l’hôpital, praticiens, internes, chefs de clinique-assistants, infirmières, aides-soignants, paramédicaux, administratifs, techniques et ouvriers.’

Nous sommes d’accord pour agir avec l’ensemble des organisations syndicales contre la suppression des emplois pour de simples raisons de rentabilité financière, et contre une vision purement comptable de l’hôpital. Nous sommes pour une gestion rigoureuse des deniers de la collectivité, au service de l’égalité d’accès à des soins de qualité.

Nous demandons la convocation d’états généraux pour une vraie réforme de l’hôpital et du système de santé.

Nous appelons l’ensemble des communautés médicales de la région parisienne et de province à nous rejoindre pour créer un mouvement national de défense de l’hôpital public.

Nous appelons les usagers, les associations de patients et la population à se joindre à nous.

25 professeurs signent un appel contre le projet Bachelot pour l’hôpital public

Le Nouvel Observateur publie cette semaine un texte signé par 25 grands professeurs des hôpitaux publics dénonçant le projet de réforme de Roselyne Bachelot, dont « le maître-mot », selon eux, « n’est plus la santé mais la rentabilité ».

NB : Le nombre de personnes soutenant l' »appel des 25″ continue de grandir. Dimanche 19 avril dans la matinée, 10.000 personnes avaient apporté leur soutien au texte, signé par des personnalités des hôpitaux parisiens, dénonçant la réforme de l’hôpital voulue par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot.

En 1958, la grande réforme menée par le Professeur Robert Debré allait permettre à la médecine française de devenir en 30 ans « la meilleure du monde ». Cinquante ans plus tard, le Parlement va-t-il voter la loi « Bachelot » qui porte en elle la disparition de cette médecine hospitalière au profit d’une médecine mercantile ? Le maître-mot n’est plus la santé mais la rentabilité. La préoccupation centrale n’est plus le malade mais le compte d’exploitation de l’hôpital. Et les premières victimes en seront les patients et les soignants. Cette loi cale l’hôpital sur l’entreprise. Elle donne tous les pouvoirs au Directeur de l’Hôpital, nommé et révoqué par le Directeur de l’Agence Régionale de Santé, lui-même nommé et révoqué par le Conseil des Ministres. Ce directeur pourra n’avoir aucune compétence médicale ou en santé.C’est pourtant lui qui arrêtera le projet médical de l’hôpital. Lui aussi qui nommera et révoquera les médecins responsable des structures de soins (pôles, départements, services…). Sur quels critères ? La tarification des actes est semblable dans les secteurs privé et public – comme si les pathologies et la continuité des soins y étaient comparables ! La pensée marchande dont se prévaut cette loi réduit le qualitatif au quantitatif, le malade au tarif de sa maladie. Dans le même temps on organise des suppressions massives et injustifiées d’emplois d’infirmières et d’aides-soignants. Bien sûr, l’hôpital public doit être réformé. Mais certainement pas de cette manière. Il faut repenser l’organisation hospitalière pour répartir de manière harmonieuse sur le territoire, sans redondance, les stuctures de soins et les spécialités en prenant en compte aussi leur niveau de technicité et l’accueil des urgences ; organiser la continuité des prises en charge au fur et à mesure de l’évolution du type de soins que demandent les malades. Il faut réfléchir aux nouveaux métiers de la médecine ; prendre en compte la nécessaire pluridisciplinarité ; reconnaître et valoriser les actes des infirmières et des personnels paramédicaux (psychologues, diététiciennes, orthophonistes, etc.) ; promouvoir la prévention, le dépistage, l’éducation thérapeutique. Il faut impliquer toutes les unités de soins hospitalières dans des activités de recherche structurées et adosser les orientations cliniques à un projet médical qui ne soit pas fondé sur la rentabilité mais d’abord sur les besoins de la population, l’évolution prévisible des grandes questions de santé publique, l’avancée des connaissances et des progrès technologiques. Il faut un financement, propre à l’hôpital, qui tienne compte de l’innovation, de la lourdeur des pathologies, de la précarité, des handicaps de la vie. A cet effort-là, source de progrès et de solidarité, tous les médecins et personnels hospitaliers sont prêts à souscrire. Mais pas à cette loi destructrice et injuste. Soyons clairs. Si cette loi n’est pas amendée, elle s’appliquera sans nous, médecins et chirurgiens de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. Demain, côte à côte, et pour la première fois, infirmières, agents hospitaliers et administratifs, médecins seront dans la rue. Preuve que les mentalités ont changé, que l’union est faite pour que soit supprimé le volet hospitalier de la loi « Bachelot » et pour que s’ouvre enfin un débat à la hauteur de l’enjeu : il est encore temps et il est urgent d’organiser les Etats Généraux de l’hôpital public.

Les 25 signataires

Pr. Basdevant, endocrinologue, Pitié Salpetrière Pr. Bourgeois, rhumatologue, Pitié Salpetrière Pr. Bousser, neurologue, Lariboisière Pr. Brochard, anesthésiste réanimateur, Henri Mondor Pr. Dubourg, cardiologue, Ambroise Paré Pr. Fischer, pédiatre, Necker Enfants Malades Pr. Franco, chirurgien digestif, Antoine Béclère Pr. Frydman, gynécologue obstétricien, Antoine Béclère Pr. Gaudric ophtalmologue, Lariboisière Pr. Gluckman, hématologue, Saint Louis Pr. Godeau, médecin interniste, Henri Mondor Pr. Grimaldi, diabétologue, Pitié Salpetrière Pr. Guillevin, médecin interniste, Cochin Pr. Kieffer, chirurgien vasculaire, Pitié Salpetrière Pr. Kuttenn, gynécologue médicale, Pitié Salpetrière Pr. Lyon-Caen, neurologue, Pitié Salpetrière Pr. Mariette, rhumatologue, Bicêtre Pr. Menasche, chirurgien cardiaque, Georges Pompidou Pr. Musset, radiologue, Antoine Béclère Pr. Niaudet, pédiatre, Necker Enfants Malades Pr. Sahel, ophtalmologue, Hôpital des Quinze-Vingts Pr. Sedel, chirurgien orthopédiste, Lariboisière Pr. Valla, hépatologue, Beaujon Pr. Varet, hématologue, Necker Pr. Vernant, hématologue, Pitié Salpetrière