c’est la Saint Gabriel !
On rappelle que Gabriel est l’un des trois saint Archanges
nommés par la Bible (avec Raphaël et Michel), c’est-à-dire qu’il est un chef des anges, selon les termes de saint Paul (1ère Thessaloniciens 4. 16) et de Jude (Jude ch. 9). Gabriel (Force de Dieu
) est le messager par excellence (Luc 1. 19 et suivants).
Dans l’Ancien Testament, le livre de Daniel dit d’abord que Gabriel est appelé par une voix céleste à expliquer au prophète sa « vision du bélier et du bouc », dont l’interprétation est en effet proposée (Da 8,1-26); puis il le montre chargé d’une mission de même nature pour éclairer d’un jour neuf un oracle de Jérémie (cf Jr 25,12 et 29,10 ; cf Da 9,2), repris par le Chroniste (2 Ch 36,21), et désormais connu sous le nom de « Prophétie des soixante-dix semaines (Da 9,21-27) » (d’années).
Dans le Nouveau Testament, l’évangile de Luc fait nommément de Gabriel le premier messager de la Bonne Nouvelle : il informe le prêtre Zacharie de la prochaine naissance d’un fils (Luc 1,11-20), qui sera Jean-Baptiste, le précurseur du Christ, puis porte à la Vierge Marie l’annonce du choix divin dont elle est l’objet et qui va faire d’elle la mère de Jésus, le Messie promis (Luc 1,26-38).
Du passage de Daniel évoquant « le vol rapide » de ce messager de Dieu (Da 9,21) a pu naître l’image des ailes attribuées aux anges, que le Livre d’Hénoch (apocryphe) rendra familière dans le judaïsme dès les deux derniers siècles de l’ère ancienne. Et tous les chrétiens reconnaissent dans les premières paroles de l’Ave Maria la salutation angélique adressée à la mère du Sauveur : « Salut, pleine de grâce ! Le Seigneur est avec vous… (Luc 1,28) ». La tradition judéo-chrétienne place Gabriel au nombre des « sept esprits qui se tiennent devant la gloire du Seigneur » (Tb 12,15 et Ap 8,2 ; cf Luc 1,19) : les archanges.
Bref, il déboite.
Sources : 1, 2, 3.
Pour fêter ça, j’ai acheté le Traité d’athéologie du normand Michel Onfray. Quoi je suis schizo ?