Hier soir c’était mon pot à Hemisphere, la conclusion de 3 années d’apprentissage. Une nouvelle page se tourne.
Tout s’annonçait plutôt bien, le magnum de Cordon Rouge était frais, seule manquait Sidonie retenue par son nouveau taf. J’allais et venais dans la pièce où j’ai passé tant de temps cette année (à travailleur sérieusement parfois, à m’ennuyer sec souvent). Je me faisais la réflexion que pour rien au monde je ne reviendrai là. La piqure de rappel est bienvenue au moment où l’impatience de ma mère de me voir prendre des responsabilité à la crêperie commence à se préciser.
18h45 : Céline et Alex sont revenus du Franprix avec de quoi garnir encore un peu plus le pot (de quoi faire boire 50 personnes à Hemisphere…), Sido est enfin arrivée. Beaucoup de monde est là même si tout le monde est logiquement pressé. Franc -le chef- embraie sur le discours. Et dans un grand sourire nous démonte, Sido et moi. Sido le prend un peu mal, moi je m’en cogne, je sais ce qu’il pense de mon boulot, et moi je sais ce que j’ai fait. Et puis on connait le personnage…
Vient ensuite le moment des cadeaux. Surprise, on pensait honnêtement ne pas en recevoir. Comme quoi on est mauvaises langues… Amandine nous offre deux petits emballages jaunes, que nous ouvrons… D’une une pochette noire tout plastique, je sors un…
Couteau de poche pique-nique
* Acier inox mat
* Peut servir de fourchette et couteau ou de fourchette et cuillère
* Comprend un ouvre-boite, un décapsuleur, un tire-bouchon et un perçoir.
Voilà. Bon c’est gentil. Mais Amandine, c’est à mon tour d’être un peu vexé, parce que quand on n’a pas envie d’offrir un cadeau (ou qu’on n’en prend pas le temps…) (ou qu’on n’a pas d’idée…), il est préférable de ne pas se forcer. La prochaine fois que tu n’auras pas de cadeau à 15h pour un départ, laisse tomber, ce n’est pas la peine de te faire chier à trouver quelque chose de ta poche. Autant une carte dédicacée m’aurait fait plaisir, autant là le poids des bonnes mœurs a écrasé ce qui restait de spontanéité à ce geste. Enfin l’autocollant « Plaisir d’offrir » sur la pochette m’a fait marrer quand même.
Ce matin tout cela me fait plutôt sourire, Dieu merci. Mais plus profondément il me reste le sentiment de m’être trompé de dess, et de ne pas avoir été à ma place cette année…
PS : Bientôt un point sur les préparations de notre mariage, parce qu’il parait que le blog doit parler de ça ! ;o)
Edit du lendemain : c’est officiel, j’ai mon dess sans passer par la case rattrapages. Comme quoi y’a pas de justice.