Liberté chérie (ahah, mon c.. oui).

Enfin… j’ai posé ma démission.

La première de ma vie, le jour de mon anniversaire. Le symbole me plaît assez, comme une espèce de cadeau que je m’offre. Depuis quelques temps je ressentais mon contrat à durée indéterminée comme un étouffoir, le fait de le rompre m’offre donc logiquement un ballon d’oxygène.

On parlait hier avec une amie de cette euphorie propre aux démissionnaires-qui-sont-sûrs-de-trouver-quelquechose-derrière, qui est donc un peu la mienne aujourd’hui (c’est une situation enviable, je le reconnais). En guise d’avenir, me demandez-vous ? J’entretiens plusieurs contacts dans diverses SSII (des sociétés de service informatique) et autres cabinets de conseil, je traîne également l’envie un peu floue de me lancer en indépendant (mais est-ce bien raisonnable ?), et enfin, tapie dans l’ombre, l’aspiration à faire autre chose. Le fameux autre chose… La décision sera probablement prise d’ici Noël.

Enfin je ne résiste pas à vous livrer mon petit commentaire sur les évenements actuels, pour exprimer non pas ma haine des grèvistes (ces salauds qui nous prennent en otage, quelle honte !), mais plutôt regretter le peu de recul et de légéreté propre à mes concitoyens. Je vais même jusqu’à avouer mes pensées subversives : non ma vie ne se résume pas à mon travail, et oui je pense qu’il peut être légitime d’aspirer à travailler moins, si on le souhaite. Le tout étant d’être libre de son choix.

Petite mise à jour. Oui je sais c’est facile d’écrire cela pour quelqu’un qui fait du vélo. Mais d’une, c’est le cas de nombreux parisiens grincheux (ce n’est donc pas une raison suffisante), et de deux si je ne savais pas faire de vélo, j’ose espérer que mon raisonnement serait le même en rentrant chez moi, même après deux heures de marche. Cette grève n’est qu’un mauvais cap à passer, qui je pense aurait pu être évité par notre gouvernement s’il avait pris les choses avec un peu plus de délicatesse. Mais bon je sais que je suis en minorité dans notre beau pays en disant ça. 🙂

Re mise à jour. Parmi les pages qui m’ont bien plu sur le net ces derniers jours, je vous invite à lire cet édito : Vous avez dit privilégiés ? (et non je ne suis pas communiste !), ainsi que le site de l’ancienne et excellente émission de France 5 Arrêts sur Images, qui insiste généralement là où ça fait mal. En ces temps où les médias me paraissent un peu trop unamines (…), il est bon de lire sur internet des avis divergents.

Les aléas du boulot

Hier matin, mon patron (le « directeur des systèmes d’information ») s’est fait lourder, du jour au lendemain. C’est lui qui m’avait recruté (directement en CDI, ce qui est plutôt rare dans la maison) et qui me suivait depuis mon entrée dans la boîte, et qui semble-t-il me voulait plutôt du bien.

Et bien ça fait bizarre, et puisque mon poste n’est attaché à aucune équipe (je travaille un peu au gré des priorités), ma place ici se fragilise d’un coup. A suivre.

Edition du message pour les éventuels anxieux : ça va hein, je le prends bien. Au pire ce sera enfin l’occasion de changer de boulot. 😉

Geoffroy Guichard

poteauxcarres Le week end dernier j’ai de nouveau succombé à ma danseuse : le Stade Malherbe.

Samedi matin rendez vous était donné aux Paris Drakkars pour un déplacement à… Saint Etienne. Saint Etienne, c’est la mythique équipe française des seventies, les verts, Rocheteau, Larqué, les frères Revelli, les poteaux carrés de la finale de la coupe d’Europe contre le Bayern (tous les papas savent ça…) et le stade Geoffroy Guichard, un stade à l’ambiance réputée. Bref, c’est du lourd, un déplacement qu’on ne peut pas faire tous les quatre matins lorsqu’on est supporter de Caen. Et ça fait six heures de route depuis Paris, donc ça demande un brin d’organisation, d’enthousiasme, et à vrai dire de folie.

pd_sainte.jpg L’élite des Paris Drakkars était donc dans le Forez ce week-end, et si l’on excepte le match (mais est-ce vraiment important) ce fut une belle réussite. Une chaleur incroyable dans le stade et des stéphanois sympas avec qui se payer des coups (ceci dit, c’était facile pour eux, leurs joueurs avaient gagné 3-0…). Vraiment chouette. Si ça vous branche, y’a un tas de photos là.

Ceci dit au classement, Malherbe s’enfonce, et ça c’est un peu triste.

Gracques & Cie

Si le parti socialiste avait su dire ça : Manifeste pour une Gauche Moderne (ça se lit vite, promis), alors la face des élections présidentielles en aurait peut-être (probablement ?) été changée, et je n’aurais pas ressenti le besoin de rejoindre le Modem.

Quelques jours plus tard, je me relis et je trouve mon message un peu con, en tout cas incomplet. C’est emmerdant pour quelqu’un qui se sent assez social-démocrate (je parle de moi là 🙂 ) d’assister au spectacle pénible d’un PS tiraillé entre son aile gauche (Emmanuelli, Mélenchon, Montebourg, Fabius), dont la vision ne correspond pas du tout à la mienne, et son aile disons… démocrate. J’ai cruellement ressenti cette faiblesse lors du débat sur le Traité Constitutionnel Européen, qu’une majorité de socialistes a finalement rejeté, alors que je considérais de mon côté que c’était une belle avancée. Depuis 2005, ce fossé n’a fait que se creuser, même si Ségolène Royal a tenté de rapprocher les deux courants, avec le peu de réussite que l’on sait. Et je ne vois pas comment le PS pourra avancer tant qu’il n’aura pas fait un choix, qui promet bien des douleurs (c’est comme ça une scission…) mais qui me paraît un préalable à tout.

Il y a quelques jours le lobby « Les Gracques » a fait parler de lui avec le fameux Manifeste pour une Gauche Moderne dont j’ai parlé initialement, et… je le trouve très bien moi ce papier. En tout cas il correspond bien à ma pensée, tout comme l’idée d’une coalition Social-Démocrate + Modem + Verts que je trouvais plutôt saine. Seulement aujourd’hui personne n’a vraiment repris le flambeau de Dominique Strauss-Kahn, et c’est comme ça que des quidams comme moi, qui se considère initialement de gauche (est ce une lubie ?!) se retrouvent au Modem.

Bref. C’est pas demain la veille que Nicolas Sarkozy (qui est conservateur et non libéral comme on le lit parfois !) sera emmerdé par l’opposition, et ça, ça m’attriste.

Les Gogo sont caennais.

paris drakkars

Petit flashback : le 15 septembre 1990 mon père eut l’idée diabolique d’emmener son fiston de 8 ans au Parc des Princes. L’affiche ? Un Paris SG – Caen. A cette époque (que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître), le Stade Malherbe n’avait rien à envier au club de la capitale, et le match fut superbe. Le score final, 3-2 pour les parisiens, n’empêcha pas mon petit coeur normand de pencher pour le club de son père, d’autant plus qu’il connu alors ses heures de gloire (cette année là, le club termina par exemple 8ème, devant Paris, Bordeaux, Nantes, etc.). Malheureusement le club sombra vite, et depuis le début de mon adolescence il végétait en 2ème division.

Il y a trois saisons de cela, le Stade Malherbe remontait enfin (pour fêter la fin de mon adolescence ?) en première division. Ce fut l’occasion de créer avec quelques uns les Paris Drakkars, communauté des supporters de Caen qui n’y vivent pas. Après une descente malheureuse, le club accéde de nouveau cette année à l’élite. Et c’est le couteau entre les dents que les normands comptent cette fois-ci la conquérir.

Vous imaginez bien que je m’apprête à suivre la saison de près. Et comme on me le réclame à cors à et à cris, voici le calendrier des probables festivités :

  • le 15 septembre : déplacement à St Etienne (stade Geoffroy Guichard, 5h de route)
  • le 10 novembre : déplacement à Valenciennes (stade Nungesser, 2h de route)
  • le 1er décembre : « déplacement » à Paris (Parc des Princes, 30 minutes de métro)

Comme vous le voyez il y a de quoi réveiller un mort, et je ne doute pas de votre motivation à me suivre. Nous avons également obtenu des places pour assister aux matchs à domicile, il n’est pas exclu que je tente d’en profiter. Mimille, si ça t’intéresse de découvrir la fameuse « Pop B » du Stade d’Ornano, on peut étudier ça.

Mise à jour de lundi : difficile de résister à l’envie -qui me dévore- de vous donner le classement de Ligue 1 ce matin. 😉

classement_caen_1

La liste de mariage est vidée.

pentax k100d

Bon ok, il a fallu rajouter un peu d’argent à la liste pour pouvoir s’offrir ce petit bijou… Mais depuis la mystérieuse disparition de mon Canon argentique, il était indispensable d’investir dans un vrai appareil photo avant nos trois semaines de vacances en Argentine. Je suis bien content et j’ai hâte de le recevoir, de le bidouiller et d’apprendre à m’en servir. L’occasion de vous remercier (une dernière fois 😉 ) pour votre générosité il y a un peu plus d’un an.

Autres nouvelles fraîches :

  • Je rentre de cinq jours de camp pionnier en Picardie, avec Iris en chef de camp. Probablement mes derniers jours en tant que chef d’unité (snif). C’était mon cinquième camp d’affilée avec Apolline et Quitterie, que nous retrouverons avec plaisir l’an prochain en tant que compagnons (Marion la revenante complétera l’équipe). Pas facile de vivre dans une forêt avec une jambe dans une attelle, mais ces journées ont été rafraichissantes.
  • Sarah a 26 ans depuis dimanche. 🙂
  • Ce matin les scouts du monde entier étaient invités à refaire leur promesse au lever du soleil. A Paris le rendez vous était donné à Montmartre à 8h (voir des photos ici). Nous y étions, Charlène et Mariam aussi. Le site pikeo a ouvert un page rassemblant le maximum de photos autour du monde : ici. L’occasion enfin de revoir Aurélien, ami pionnier de la grande époque. Chouette.

Ca m’apprendra à faire 800 bornes pour un tournoi de foot.

Genou Un belle entorse (pour ceux que cela interesserait, quelques photos de mes coéquipiers dans le majestueux cadre de la Hague 😉 ).

Aujourd’hui c’est aussi le départ de nos six compagnons -Adeline, Louise, Antoine, Baptiste, Bruno et Guillaume- au Sénégal, pour cinq semaines. Ils tenteront de tenir leur blog à jour, n’hésitez donc pas à aller le visiter. Nous pensons fort à eux.

Le paquet fiscal me donne envie de vomir… (me dites pas que je suis le seul)

L’Assemblée Nationale vote en ce moment le fameux paquet fiscal que nous a promis notre président. Je précise tout de suite que je ne suis pas par principe opposé à la politique de Nicolas Sarkozy qui, sur l’Europe par exemple, a donné un coup de fouet salvateur.

Mais l’actualité du jour c’est ce fameux paquet fiscal, censé donner à la France le point de croissance qui lui manque. Ca doit être ça, la droite décomplexée.

Exonération des heures supplémentaires, symbolique usine à gaz (pourquoi ne pas simplement réduire les charges sur le revenu ?! là on créé de nouveaux conflits potentiels à la pêle et de nouvelles niches fiscales…), crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunts immobiliers (quel est l’intérêt pour la France de faire un cadeau à des foyers propriétaires que j’ai du mal à plaindre ? d’autant plus que plus le cadeau est proportionnel à l’emprunt…), bouclier fiscal (et hop, plus d’ISF ! Le Nouveau Centre avait portant failli se montrer utile…), et puis, et puis… les droits de succession.

Suis je le seul à trouver scandaleux que les droits de succession soient quasiment supprimés, alors qu’à l’heure actuelle 89% des successions ne donnent lieu à aucun impôt ?! Je cite Alternatives Economiques, qui décrit la situation actuelle (avant la loi) : Sur ces bases, une succession ouverte au moment du décès d’un conjoint d’un couple avec deux enfants disposant d’un patrimoine de 500 000 euros ne débouche théoriquement que sur un impôt de 1 400 euros. Cest à dire qu’aujourd’hui, ce couple dont le conjoint défunt dispose de 500 000 euros (combien de conjoints terminent leur vie en disposant de cette somme ?!), ne paie que 0,3 % d’impôt de succession. Comment peut-on faire avaler à la majorité des gens que cette réforme les concerne, alors que déjà ils ne payaient quasiment rien ? Alors qu’on nous vend une société où la progression de chacun doit se faire au talent/mérite, on supprime le seul impôt qui cible le fondement de l’inégalité entre tous : le lien héréditaire. Cette décision est tout ce qu’il y a de plus conservateur, et moi le conservatisme débile ça me tue. Allez, un lien pour le fun : « L’abolition des droits de succession est en contradiction avec l’éthique fondamentale du libéralisme ».

Bayrou parle d’un paquet fiscal injuste, moi je le trouve juste monstrueux de cynisme. Avec 15 milliards d’euros par an, on pourrait en faire des choses pourtant (le Plan de cohésion sociale de Borloo, qui vise l’emploi, le logement et l’égalité des chances, avait été doté de moyens exceptionnels : 2,5 milliards par an !). Mais on préfére le rendre aux pauvres personnes qui ont le malheur de payer l’ISF ou d’être nées dans des familles argentées. Pourtant… c’est (en partie) mon cas. Je devrais être content, je profiterai à plein de ces réformes…

Et en fait non. Je veux un pays juste et ouvert, une éducation et des hopitaux qui fonctionnent, des cités qui se pacifient, un budget de l’Etat équilibré. On est comme qui dirait mal partis…