Auteur/autrice : guillaume

Petit flashback : le 15 septembre 1990 mon père eut l’idée diabolique d’emmener son fiston de 8 ans au Parc des Princes. L’affiche ? Un Paris SG – Caen. A cette époque (que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître), le Stade Malherbe n’avait rien à envier au club de la capitale, et le match fut superbe. Le score final, 3-2 pour les parisiens, n’empêcha pas mon petit coeur normand de pencher pour le club de son père, d’autant plus qu’il connu alors ses heures de gloire (cette année là, le club termina par exemple 8ème, devant Paris, Bordeaux, Nantes, etc.). Malheureusement le club sombra vite, et depuis le début de mon adolescence il végétait en 2ème division.

Il y a trois saisons de cela, le Stade Malherbe remontait enfin (pour fêter la fin de mon adolescence ?) en première division. Ce fut l’occasion de créer avec quelques uns les Paris Drakkars, communauté des supporters de Caen qui n’y vivent pas. Après une descente malheureuse, le club accéde de nouveau cette année à l’élite. Et c’est le couteau entre les dents que les normands comptent cette fois-ci la conquérir.

Vous imaginez bien que je m’apprête à suivre la saison de près. Et comme on me le réclame à cors à et à cris, voici le calendrier des probables festivités :

• le 15 septembre : déplacement à St Etienne (stade Geoffroy Guichard, 5h de route)
• le 10 novembre : déplacement à Valenciennes (stade Nungesser, 2h de route)
• le 1er décembre : « déplacement » à Paris (Parc des Princes, 30 minutes de métro)

Comme vous le voyez il y a de quoi réveiller un mort, et je ne doute pas de votre motivation à me suivre. Nous avons également obtenu des places pour assister aux matchs à domicile, il n’est pas exclu que je tente d’en profiter. Mimille, si ça t’intéresse de découvrir la fameuse « Pop B » du Stade d’Ornano, on peut étudier ça.

Mise à jour de lundi : difficile de résister à l’envie -qui me dévore- de vous donner le classement de Ligue 1 ce matin. 😉

Bon ok, il a fallu rajouter un peu d’argent à la liste pour pouvoir s’offrir ce petit bijou… Mais depuis la mystérieuse disparition de mon Canon argentique, il était indispensable d’investir dans un vrai appareil photo avant nos trois semaines de vacances en Argentine. Je suis bien content et j’ai hâte de le recevoir, de le bidouiller et d’apprendre à m’en servir. L’occasion de vous remercier (une dernière fois 😉 ) pour votre générosité il y a un peu plus d’un an.

Autres nouvelles fraîches :

• Je rentre de cinq jours de camp pionnier en Picardie, avec Iris en chef de camp. Probablement mes derniers jours en tant que chef d’unité (snif). C’était mon cinquième camp d’affilée avec Apolline et Quitterie, que nous retrouverons avec plaisir l’an prochain en tant que compagnons (Marion la revenante complétera l’équipe). Pas facile de vivre dans une forêt avec une jambe dans une attelle, mais ces journées ont été rafraichissantes.
• Sarah a 26 ans depuis dimanche. 🙂
• Ce matin les scouts du monde entier étaient invités à refaire leur promesse au lever du soleil. A Paris le rendez vous était donné à Montmartre à 8h (voir des photos ici). Nous y étions, Charlène et Mariam aussi. Le site pikeo a ouvert un page rassemblant le maximum de photos autour du monde : ici. L’occasion enfin de revoir Aurélien, ami pionnier de la grande époque. Chouette.

Un belle entorse (pour ceux que cela interesserait, quelques photos de mes coéquipiers dans le majestueux cadre de la Hague 😉 ).

Aujourd’hui c’est aussi le départ de nos six compagnons -Adeline, Louise, Antoine, Baptiste, Bruno et Guillaume- au Sénégal, pour cinq semaines. Ils tenteront de tenir leur blog à jour, n’hésitez donc pas à aller le visiter. Nous pensons fort à eux.

L’Assemblée Nationale vote en ce moment le fameux paquet fiscal que nous a promis notre président. Je précise tout de suite que je ne suis pas par principe opposé à la politique de Nicolas Sarkozy qui, sur l’Europe par exemple, a donné un coup de fouet salvateur.

Mais l’actualité du jour c’est ce fameux paquet fiscal, censé donner à la France le point de croissance qui lui manque. Ca doit être ça, la droite décomplexée.

Exonération des heures supplémentaires, symbolique usine à gaz (pourquoi ne pas simplement réduire les charges sur le revenu ?! là on créé de nouveaux conflits potentiels à la pêle et de nouvelles niches fiscales…), crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunts immobiliers (quel est l’intérêt pour la France de faire un cadeau à des foyers propriétaires que j’ai du mal à plaindre ? d’autant plus que plus le cadeau est proportionnel à l’emprunt…), bouclier fiscal (et hop, plus d’ISF ! Le Nouveau Centre avait portant failli se montrer utile…), et puis, et puis… les droits de succession.

Suis je le seul à trouver scandaleux que les droits de succession soient quasiment supprimés, alors qu’à l’heure actuelle 89% des successions ne donnent lieu à aucun impôt ?! Je cite Alternatives Economiques, qui décrit la situation actuelle (avant la loi) : Sur ces bases, une succession ouverte au moment du décès d’un conjoint d’un couple avec deux enfants disposant d’un patrimoine de 500 000 euros ne débouche théoriquement que sur un impôt de 1 400 euros. Cest à dire qu’aujourd’hui, ce couple dont le conjoint défunt dispose de 500 000 euros (combien de conjoints terminent leur vie en disposant de cette somme ?!), ne paie que 0,3 % d’impôt de succession. Comment peut-on faire avaler à la majorité des gens que cette réforme les concerne, alors que déjà ils ne payaient quasiment rien ? Alors qu’on nous vend une société où la progression de chacun doit se faire au talent/mérite, on supprime le seul impôt qui cible le fondement de l’inégalité entre tous : le lien héréditaire. Cette décision est tout ce qu’il y a de plus conservateur, et moi le conservatisme débile ça me tue. Allez, un lien pour le fun : « L’abolition des droits de succession est en contradiction avec l’éthique fondamentale du libéralisme ».

Bayrou parle d’un paquet fiscal injuste, moi je le trouve juste monstrueux de cynisme. Avec 15 milliards d’euros par an, on pourrait en faire des choses pourtant (le Plan de cohésion sociale de Borloo, qui vise l’emploi, le logement et l’égalité des chances, avait été doté de moyens exceptionnels : 2,5 milliards par an !). Mais on préfére le rendre aux pauvres personnes qui ont le malheur de payer l’ISF ou d’être nées dans des familles argentées. Pourtant… c’est (en partie) mon cas. Je devrais être content, je profiterai à plein de ces réformes…

Et en fait non. Je veux un pays juste et ouvert, une éducation et des hopitaux qui fonctionnent, des cités qui se pacifient, un budget de l’Etat équilibré. On est comme qui dirait mal partis…

Hier au pied de la tour Eiffel a eu lieu un évènement inédit dans ma mémoire de papy-scout : un rassemblement fraternel de scouts des différents mouvements français. Comme quoi les idées les plus évidentes ne sont pas forcément les plus simples à concrétiser…

Bref, plein de scouts d’Europe, de scouts et guides de France, de SUF, d’éclaireurs laïques, israélites, etc. rassemblés sur le même lieu, autour de stands tenus par les uns et les autres, présentant des jeux, des activités, des projets, etc. Une ambiance bon-enfant et rafraichissante. En un mot : scoute.

L’occasion pour moi de revoir plein de têtes connues : formateurs, collègues de formation, anciens chefs, anciens scouts, et de me dire que décidément, le scoutisme c’est bien (ça va ça parait pas trop fleur bleue ? 😉 ).

Et pour rajouter du sel sur cette joyeuse tambouille, la présence de Roselyne Bachelot, notre nouvelle super-ministre -santé, jeunesse et sports-, risquant telle une louvette de massacrer son pantalon immaculé sur un stand « activité peinture » et qui lira plus tard un mot de notre président Nicolas Sarkozy (qui semble-t-il adore les scouts, surtout lorsqu’ils sont travailleurs et fidèles à la patrie) (bon ok je suis mauvaise langue), Michel Barnier, visiblement la caution scoute du gouvernement (sinon je vois pas trop ce que le ministre de l’agriculture venait faire là), et enfin, enfin… l’inusable Hugues Aufray, qui avait pour l’occasion composé une chanson inédite. Dont je ne me souviens pas le nom, honte à moi.

PS: Je ne résiste pas à l’envie de vous poster les liens vers les JT nationaux : TF1 & France 2. Y’a des chances que Baptiste et moi soyons passés sur Europe 1, mais je n’arrive pas à écouter les extraits sur leur site…

Lundi dernier, l’agence Motion Twin (Société Coopérative Ouvrière de Production à Responsabilité et à Capital Variable (SARL SCOP). Chaque membre possède une part égale de l’entreprise ainsi qu’un droit de vote quelque soit son ancienneté ou ses qualifications. Tous les membres de motion-twin participent activement au développement des sites et des jeux) a lancé un jeu d’une simplicité et d’une efficacité désarmantes : miniville.

Le principe est simple : n’importe qui peut créer une miniville. Il suffit de donner le nom que l’on souhaite lui donner, et la miniville nait, à l’adresse http://nomdelaminiville.miniville.fr. Au début elle ne compte qu’un habitant (vous), mais chaque fois qu’une personne vient voir votre miniville, sa population augmente d’un habitant ! Le fondateur d’une miniville n’a donc aucun droit particulier, et le développement de la ville dépendra seulement du nombre de visites. Là où ça se complique, c’est qu’à partir d’un certain seuil de population, il est nécessaire de développer certains aspects (industrie, transports, sécurité, etc.), et que pour chacun d’entre eux, il existe une url différente ! Ce qui nécessite donc un certain doigté dans la diffusion de l’adresse internet de sa miniville… La vue isométrique type Sim City est un clin d’oeil supplémentaire aux gens de ma génération, anciens addicts du dit jeu.

Au delà de sa simplicité géniale, on ne peut que saluer son succès et sa « viralité ». Des forums (genre jeuxvideo.com), submergés par les messages du type « aidez moi à faire grandir ma miniville : http://xxx.miniville.fr « , ont été obligé de sévir et de bannir l’adresse miniville.fr, alors que le jeu n’avait que 48h d’existence !

Bref, je trouve l’idée géniale, et j’ai bien sûr créé une miniville. Je vous invite donc à nous aider à développer Milford Sound, du nom du fabuleux fjord près de Te Anau que nous avons visité il y a un peu moins d’un an. 😉

Avant tout chose il faut situer l’action…

Imaginez…. Vous avez 18 ans, un bac S en poche, et là vous vous dites… que vais-je faire…? qu’ai-je envie de faire ? Vous réfléchissez, vous vous verriez faire un métier « engagé », orienté vers le social, un métier tourné vers les autres dans lequel vous vous sentiriez utile… Puis, vous écoutez les conseils des conseillers d’orientations, ceux de vos parents et hop ! Vous voilà dans une école d’ingénieur qui vous destine à devenir ingénieur (bah oui) en informatique et télécom. Les mois, les années passent, vous y êtes arrivés, vous êtes ingénieur , vous travaillez à Paris, dans une grande banque, vous gagnez bien votre vie… En quoi consiste votre métier? A développer des applications pour aider les gentils Messieurs de la banque à gagner des sous, à gagner du temps aussi, mais ça tombe bien parce que le temps c’est de l’argent.

Ayé vous imaginez? vous vous voyez à ma place? C’est bien ! Sauf que le problème, c’est que MOI, je ne me sens pas à ma place… Dommage.

Bien sûr, certains m’envieront d’avoir fait des études, d’avoir un (bon) boulot, d’avoir DU boulot même alors de quoi je me plains??? eh bien oui j’ose me plaindre… Ou plus exactement, je dirais que j’ose enfin m’avouer à moi-même (et je vous assure que ce n’est pas si simple) que ce que je fais ne me plais pas et que la simple idée de m’imaginer faire ça pendant 40 ans me fait horreur.

Enfin bref tout ça pour vous dire que demain matin, je vais aller poster un courrier. Dans l’enveloppe il y aura un dossier d’inscription pour une préparation au CRPE (Concours de Recrutement des Professeurs des Ecoles), adressé au CNED. Et que donc, à partir aujourd’hui, après une longue réflexion, je vais me prendre en main, je veux changer, je vais changer de métier….

Pour enfin me sentir bien, heureuse et épanouie, en phase avec moi-même, tout simplement…

Souhaitez moi bonne chance!

(in http://jeveuxchanger.over-blog.com/archive-06-24-2005.html)

Voilà sur quoi je suis tombé hier, au gré de mes pérégrinations… C’est… comment dire… troublant. 🙂 Comme l’auteur de ces quelques lignes, je ne me sens pas vraiment à ma place ici, dans les bureaux de B3G, à travailler à l’amélioration de la présentation des factures ou à l’automatisation du processus de commandes des lignes téléphoniques pour les magasins Intermarché (<- c’est sur ça que je bosse en ce moment). Mais à la différence d’elle j’ai encore bien du mal à discerner ce qui me ferait avancer, et quel métier me donnerait envie de me lever le matin. Et pas sûr que ce soit l’Education Nationale qui me fasse rêver (quoique).

Ca fait maintenant quelques années que ces questions se posent, c’est d’ailleurs pour ça que j’avais accepté avec joie de travailler avec ma mère l’an passé à la crêperie. Et ça fait quelques années que ma réflexion n’avance pas. Je pense faire un tour à l’APEC un de ces quatre matins, ils viennent d’ouvrir une antenne tout prêt de chez nous. J’ai suis tombé sur leur Bilan d’Orientation, le concept m’interpelle. C’est peut être bien ça dont j’ai besoin, un point de vue extérieur mais professionnel sur ma situation.

A suivre donc.