Une page s’ouvre.

  • J’ai commencé mon travail de consultant en systèmes d’information chez Solstis cette semaine. Un autre rythme, une autre ambiance, c’est bien, je suis content.
  • Et ils se marièrent… Le 13 juillet prochain, Noémie et David, deux amis et anciens camarades de Miage, se marient. Insigne honneur, je serai lecteur lors du temps spi (un concept sur lequel nous devrions penser à poser un copyright, ahah). Nous avons hâte d’y être en tout cas, ce sera une jolie fête.
  • Et ils se marièrent (bis)… Le 18 mai prochain, Claire et Martin, nos co-anirels préférés, se marient aussi, en Alsace. Joie joie joie.
  • A côté du célèbre blog de Me Eolas, tenu par un avocat et dont je suis fan depuis plusieurs mois, je vous conseille aujourd’hui le non moins célèbre blog de versac, tenu un « communiquant » (c’est lui qui le dit), plutôt branché sur la politique. Ses billets sont souvent plutôt inspirés, à découvrir donc si vous avez une demi heure à perdre.

Une page se tourne.

  • J’ai quitté B3G aujourd’hui, et je commence lundi 7 chez Solstis. D’ici là, Sarah et moi prenons des vacances dans la capitale : grasses matinées, brunchs, musée, resto… Chouette chouette chouette.
  • Tant que je suis là, j’ajoute un petit papier découpé dans le courrier des lecteurs du Monde 2 du jour :

lemonde2.jpg

C’est bien ce qu’il dit là, ça fait écho aux textes habituellement lus chez les scouts, mais ça ne me semble pas si courant de le lire dans la presse classique.

Sur ce, joyeuses fêtes à tous ! 🙂 (mise à jour du 1er janvier : et BONNE ANNEE 2008 !)

Coup de coeur… comme ça, en passant.

Bastien Vivès est un collègue de ma frangine Charlène (voir atelier 10.05). Brillant dessinateur, auteur (entre autres) de Elle(s) et du très drôle (quoique pas toujours très fin, mais tout le plaisir est là…) Poungi la racaille. Et bien, ô joie, Bastien Vivès a un blog, comme la plupart de ses autres collègues du loft d’ailleurs , où on trouve avec bonheur ce genre de perles :

N’hésitez pas à faire le tour du blog si vous êtes aussi peu occupés que moi. D’autant plus que Bastien ajoute régulièrement de nouvelles planches, souvent très chouettes.La dernière planche sur Miss France m’a fait bêtement rigoler, mais la bienséance m’empêche de l’ajouter directement sur le blog.

Je passe du coq à l’âne, car je ne résiste pas au plaisir de l’écrire : le club de football de mon coeur, le Stade Malherbe de Caen, est sixième quatrième de Ligue 1, quasiment à mi saison. On n’a pas vu de tels résultats par là bas depuis la saison… 91/92 (!). Même Sarah est sous le charme : les deux trois derniers samedis soirs elle n’a pas hésité à m’accompagner dans des endroits plus ou moins hostiles pour assister aux victoires rouges et bleues. C’est beau l’amour. 🙂

Moi, j’ai rien à me reprocher…

camera-surveillance.jpg … donc rien à cacher. À partir de là, je ne considère pas que les caméras empiètent sur ma vie privée. Et puis s’il faut en venir là pour vivre en sécurité, alors allons-y. Mieux vaut prévenir que guérir. Regardez Monaco, il y a des caméras absolument partout et personne ne s’en plaint ! Henri Chabert, serveur, 53 ans, Grenoble, dans Le Dauphiné Libéré, 11/10/2005

Cette petite citation, on l’a tous plus ou moins entendu dans la bouche d’un de nos amis. D’ailleurs pendant le repas de Noël il va probablement être difficile d’y échapper. Et pour être tout à fait juste, je l’ai entendu il y a deux heures dans la bouche d’un collègue, ceci expliquant ce billet… Cette phrase, elle me glace. D’ailleurs je suis resté sans voix, incapable d’argumenter. Difficile de faire référence à 2001 : l’odyssée de l’espace et rester crédible, alors qu’en face la personne-qui-n’a-rien-à-se-reprocher va balancer l’exemple concret des attentats de Londres ou de Madrid… Difficile de soutenir que les caméras n’ont justement pas permis d’éviter ces fameux attentats (et ne le permettront jamais malheureusement…), et qu’à l’inverse on abandonne une part (potentiellement très large) de notre liberté en acceptant leur généralisation.

Quelle joie donc, en tombant sur ce papier de Sébastien Thomasson, qui s’est chargé d’apporter la contradiction à l’évidence (à la croyance ?) populaire selon laquelle plus de caméras rimerait avec plus de sécurité, et qui a écrit cette lettre ouverte à Henri Chabert, un homme qui n’a rien à se reprocher (trouvée sur le site souriez vous êtes filmé).

Où l’on arrive à mettre des mots sur cette peur inée des caméras de surveillance, sur le refus d’une société où la liberté individuelle deviendrait un principe tout relatif. Un jour (très) prochain, grâce aux téléphones portables, aux cartes bleues, à ces caméras de surveillance capable de reconnaître automatiquement les individus, il sera possible de pister en France n’importe qui n’importe quand. Le jour où un gouvernement un peu moins honnête sera aux manettes, il sera trop tard pour se plaindre…

J’suis content.

Ce matin est un moment rare où les motifs de joie sont multiples :

Ormeaux

  • Caen a atomisé Bordeaux 5-0 samedi (voir le direct du site lequipe.fr). Un record pour Malherbe en première division. Caen est 12ème, et pourrait intégrer la première partie du classement (c’est à dire obtenir une place parmi les dix premiers) s’il remporte son match en retard mercredi.
  • Sarah et moi avons fêté nos… cinq ans (!) de vie commune ce week end. Deux jours à Amboise, au Château des Ormeaux (photo de droite), que nous vous conseillons chaleureusement : un cadre superbe, un hôte aux petits soins, et des prix raisonnables pour des gens privilégiés comme nous. On a eu un peu la flemme (et pas trop le temps) de visiter le château d’Amboise, mais nous avons fait le tour du Clos Lucé, le célèbre atelier de Léonard de Vinci. Souvenirs de voyages de classe…
  • Last but not least : je change de boulot ! Je vais très probablement devenir consultant en Systèmes d’Information chez xxx (vous connaîtrez le nom bien assez tôt). Sur le papier le poste me plaît beaucoup : un travail beaucoup plus relationnel qu’ajourd’hui, avec un grosse part de compréhension des besoins du client, de la gestion de projets, une équipe resserrée de jeunes consultants aux profils assez différents, et deux dirigeants plutôt sympathiques (l’un est un ancien d’Henri IV et l’autre un ancien de Dauphine…). Bref, ils m’ont proposé un contrat ce matin. Ne reste plus qu’à venir le signer. Héhé. 🙂

A mes yeux il est bon que certains points de vue soient diffusés un peu davantage.

Je me permets de copier/coller la lettre ouverte d’un cheminot gréviste, A propos d’une grève légitime. Quand je lis la haine de certains se déverser dans les médias ou sur facebook (par exemple), ça m’attriste quelque peu, et j’ai comme l’impression que beaucoup se trompent de combat. Et si le scandale de notre pays c’était davantage les 15 milliards d’euros distribués lors paquet fiscal de l’été dernier (cf messages précédents) plutôt que les 200 millions qui seraient économisés par la suppression de CE régime spécial ? Et si on se mettait un peu à la place d’un cheminot, qui bosse et sur-côtise depuis 20 ans avec comme perspective une retraite obtenue un peu plus tôt, et à qui on annonce la suppression sans contrepartie de cet élément du contrat ? Accepterait-on, nous, qu’un jour on nous annonce une baisse de notre salaire, pour la simple raison qu’il est au dessus de la moyenne nationale ?

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Liberté chérie (ahah, mon c.. oui).

Enfin… j’ai posé ma démission.

La première de ma vie, le jour de mon anniversaire. Le symbole me plaît assez, comme une espèce de cadeau que je m’offre. Depuis quelques temps je ressentais mon contrat à durée indéterminée comme un étouffoir, le fait de le rompre m’offre donc logiquement un ballon d’oxygène.

On parlait hier avec une amie de cette euphorie propre aux démissionnaires-qui-sont-sûrs-de-trouver-quelquechose-derrière, qui est donc un peu la mienne aujourd’hui (c’est une situation enviable, je le reconnais). En guise d’avenir, me demandez-vous ? J’entretiens plusieurs contacts dans diverses SSII (des sociétés de service informatique) et autres cabinets de conseil, je traîne également l’envie un peu floue de me lancer en indépendant (mais est-ce bien raisonnable ?), et enfin, tapie dans l’ombre, l’aspiration à faire autre chose. Le fameux autre chose… La décision sera probablement prise d’ici Noël.

Enfin je ne résiste pas à vous livrer mon petit commentaire sur les évenements actuels, pour exprimer non pas ma haine des grèvistes (ces salauds qui nous prennent en otage, quelle honte !), mais plutôt regretter le peu de recul et de légéreté propre à mes concitoyens. Je vais même jusqu’à avouer mes pensées subversives : non ma vie ne se résume pas à mon travail, et oui je pense qu’il peut être légitime d’aspirer à travailler moins, si on le souhaite. Le tout étant d’être libre de son choix.

Petite mise à jour. Oui je sais c’est facile d’écrire cela pour quelqu’un qui fait du vélo. Mais d’une, c’est le cas de nombreux parisiens grincheux (ce n’est donc pas une raison suffisante), et de deux si je ne savais pas faire de vélo, j’ose espérer que mon raisonnement serait le même en rentrant chez moi, même après deux heures de marche. Cette grève n’est qu’un mauvais cap à passer, qui je pense aurait pu être évité par notre gouvernement s’il avait pris les choses avec un peu plus de délicatesse. Mais bon je sais que je suis en minorité dans notre beau pays en disant ça. 🙂

Re mise à jour. Parmi les pages qui m’ont bien plu sur le net ces derniers jours, je vous invite à lire cet édito : Vous avez dit privilégiés ? (et non je ne suis pas communiste !), ainsi que le site de l’ancienne et excellente émission de France 5 Arrêts sur Images, qui insiste généralement là où ça fait mal. En ces temps où les médias me paraissent un peu trop unamines (…), il est bon de lire sur internet des avis divergents.

Eternel Mont Saint Michel

Mont Le week end dernier nous sommes partis au Mont Saint Michel avec une bonne partie des adultes du groupe scout, rejoindre le pélerinage organisé par la paroisse.

Lendemain de défaite, pas de pitié pour autant. Rendez vous était donné à 5h15 (!) au local pour un départ groupé à 6h. Un long voyage pour une arrivée sur place à 10h. Montée rapide à travers les rues tortueuses (les marchands du Temple, tout ça…), déjeuner mérité avant un premier temps fort : la célébration dans l’abbatiale. L’édifice est magnifié par la pureté des chants et de la célébration. Un moment lumineux.

Pas le temps de s’apesantir cependant : à 14h nous étions déjà pieds nus dans la baie, devant le Mont. Réchauffés par le soleil et guidés un type du cru à l’humour ravageur (caustique diront certains), nous avons fait l’aller retour jusqu’à Tombelaine, petite île qui gagne à être connue (voir à ce sujet l’article de wikipedia), à travers les redoutables sables mouvants de la baie (c’est facile de faire les malins après hein, mais pendant ça bronchait pas !).

18h, le temps de passer casser la croûte au Mc Do et nous rentrions déjà. 23h on était à maison, un peu cassés (l’aller retour en voiture en ayant dormi 4h, c’est violent), mais régénérés. Un vrai beau moment. 🙂 Quelques photos sont en ligne si ça vous chante.

We prochain : Nantes, pour visiter le néo-canari Rafi. Ca tombe bien y’a France-Argentine vendredi soir !