Nous avions toujours rêvé de poser pour les paparazzi. C’est fait :
C’était ce week-end, au Compastival 2008. Bientôt d’autres photos.
Nous avions toujours rêvé de poser pour les paparazzi. C’est fait :
C’était ce week-end, au Compastival 2008. Bientôt d’autres photos.
Vendredi dernier :
Ca nous fait une moyenne de 14,8 km/h, en respectant la plupart (sic) des feux.
Dimanche soir, je rentre de chez ma sœur…
Mise à jour, 3ème voyage ce matin (jeudi 23 octobre) : 5,1 km en 20 minutes (pile poil), ça fait du 15,3 km/h. Globalement les résultats sont assez cohérents.
A titre de comparaison, d’après le bilan des déplacements à Paris 2007, la vitesse moyenne de circulation des véhicules à Paris se montait à 14,9 km/h entre 18 et 19h (et encore ils comptent les grands boulevards ! si on ne compte que le boulevard St Michel, la vitesse moyenne descend à 12,2 km/h en moyenne sur toute la journée !).
Moralité, on va aussi vite est Velib qu’en voiture à Paris, même sur de longs
trajets. Mais qui en doutait ?
Il s’appelle Orelsan… c’est un grand moment. On adore les lyrics, le lapin racaille, le maillot de Caen qui apparaît dix fois pendant le clip, le dérapage en 106. On adore.
On pourrait croire que c’est un gag, et pourtant mine de rien, il est régulièrement en concert à la Boule Noire à Paris (c’était notamment le cas… ce soir).
(…) Alors on se couche à onze heures, pour ne pas être fatigué au boulot, et on ne sort pas en semaine (ah c’est sûr, c’est tellement plus important d’être efficace au boulot que d’être avec les gens qu’on aime.) On garde le chocolat qu’on voulait manger pour en avoir encore demain. On ne part pas sur un coup de tête dans les îles anglo-normandes parce que l’argent sera mieux employé lors de prochaines vacances huit mois après. Tiens, on remet le voyage en Italie en amoureux à plus tard, il sera toujours bien temps. Et puis quoi ? On fait l’amour le samedi, parce qu’un autre jour, ça ne serait pas raisonnable ?
Je veux faire l’amour toute la nuit, pas vingt minutes le dimanche matin. Je veux partir où je veux, quand je veux, et de préférence maintenant. Je veux baffrer ma plaque de chocolat en entier, tout de suite. Je veux sourire en ayant la gueule dans le cul au boulot parce que je me suis couché à une heure totalement idiote, juste parce que je ne réussissais pas à quitter les copains. Je veux m’offrir le plaisir d’être idiot dans les vapeurs de l’alcool. Je veux mettre mon poing dans la gueule au premier à qui je dirai « Hé, si on se faisait plaisir » et qui me répondra « Ce n’est pas raisonnable. »
Raisonnable mon cul. (…)
Lu ici : La gestion raisonné du plaisir.
En ce moment, je n’arrête pas les sites pour les scouts :
Sarah doit poster un message sur notre adhésion à l’AMAP du coin, mais elle n’ose pas. Alors tous avec moi : Sarah ! Sarah ! Sarah !
.
Alors que la bourse se pète encore un peu plus la gueule aujourd’hui, je suis tombé sur cette vidéo (en anglais !! c’est Sarah qui va être fière de moi) du Daily Show, dont les 5 premières minutes m’ont fait bien bien rigoler (je n’ai pas eu le temps de regarder la suite…). On y voit ce journal télévisé satirique causer de la crise (avec en guest star Bill Clinton…).
Je poste ça avant d’oublier.
J’ai entendu hier à la radio que le président Sarkozy avait annulé le discours qu’il devait tenir au forum des apprentis qui se tenait à Bercy, car il devait préparer le mini-sommet européen de samedi sur la crise financière. Ok, pourquoi pas.
Et ce matin je lis sur les mots ont un sens que le nom du président a été hué en début de forum : y’a même une jolie vidéo. Vidéo qui a été par contre supprimée du site du journal Le monde :
Tiens donc, quelle suite de coïncidences, c’est marrant. Enfin ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi content d’avoir été apprenti. 🙂
Je lisais ce billet sur le coût du RSA sur le blog des éco-comparateurs. Dès le deuxième commentaire, Bob la Fleur au fusil (c’est comme ça qu’il s’appelle) assure : Comme d’habitude on prend sur cette classe moyenne laborieuse qui possède, ho horreur, sa maison et deux ou trois appartements.
Bon. Loin de moi l’idée de pointer du doigt les propriétaires d’une maison et deux ou trois appartements, je serais assez mal placé, mais peut-on vraiment les inclure dans la classe moyenne, puisque par définition la classe moyenne rassemble les gens autour de la moyenne ? Avant de répondre, j’ai donc un peu regardé (non je n’avais pas beaucoup de boulot aujourd’hui).
J’ai lu que, selon l’Insee, le salaire net médian se montait à 1 484 euros par mois dans le secteur privé en 2004
. Autrement dit, 50% des salariés gagnaient en 2004 moins de 1 484 euros net par mois, et 50% davantage.
Selon l’Observatoire des inégalités:
en considérant les 40 % de salariés du milieu (au-dessus des 30 % les moins payés et en dessous des 30 % les mieux payés), les classes moyennes correspondent aux salariés gagnant entre 1 200 et 1 840 euros net par mois.
Dans la même étude on lit d’ailleurs que 90% des couples sans enfant touchent moins de 4 030 euros net, ce qui donne une idée de notre situation sociale, Sarah et moi.
Bref : est-ce qu’un ménage propriétaire de sa maison et deux ou trois appartements fait partie de la classe moyenne ? Euh… clairement non. Comme dirait wikipedia,
si la classe moyenne est en voie de disparition, nombre d’individus s’en réclament. La classe moyenne est le stéréotype de « l’idéal raisonnable » [qui] permet l’accès à la consommation de masse sans avoir « la culpabilité de la classe possédante ».
Une proposition, parmi d’autres, trouvée dans le très officiel Abécédaire des propositions de Nicolas Sarkozy :
Crédit hypothécaire
Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe. Or, une économie qui ne s’endette pas suffisamment, c’est une économie qui ne croit pas en l’avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C’est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l’État intervienne pour garantir l’accès au crédit des personnes malades.
Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.
Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants.
Mise à jour pour Sarah et les nuls en économie : un subprime, dont l’explosion aux Etats-Unis est à l’origine de la crise que l’on sait, est un crédit à risque, offert à un emprunteur qui n’offre pas les garanties suffisantes pour bénéficier du taux d’intérêt le plus avantageux. Le terme est employé plus particulièrement pour désigner une forme de crédit hypothécaire apparue aux États-Unis et destinée aux emprunteurs à risque. Ce crédit immobilier est gagé sur le logement de l’emprunteur.
(je cite Wikipedia).
Concrètement, pour permettre aux ménages les plus modestes de se payer leur maison, on leur permettait de garantir leur crédit sur le prix de la maison qu’ils achetaient (ce qui permettait de fermer les yeux sur leurs revenus…), tout en leur imposant des taux prohibitifs. Si les gens n’arrivaient plus à régler leurs mensualités, la banque se remboursait en expropriant les gens et en revendant la maison.
Tant que le marché immobilier montait, ça a fonctionné. Mais à partir du moment où le marché a vacillé puis plongé, les gens n’ont même plus eu la valeur de leur maison pour rembourser les banques, qui se sont retrouvées le bec dans l’eau, sans pouvoir revendre les baraques… et ça a fait boule de neige.
En France, les banques étaient plus prudentes, et ça ne plaisait pas au futur-président.
Mise à jour encore : tant qu’on parle de ça, un petit diaporama explicatif pour les nuls de chez nuls. Tout de suite c’est plus clair avec des dessins.
C’est expliqué plus bas, raisonnablement je me considère comme athée.
Ceci dit, scout depuis bien longtemps, j’ai toujours été baigné dans une espèce d’ambiance chrétienne ouverte (certain(e)s, notamment ici, diront chrétienne de gauche). J’ai largement eu le temps d’écouter le discours des hommes d’Église, de mesurer leurs contradictions, leurs côtés réactionnaires pénibles mais aussi, et pour être honnête, avant tout, leurs vrais bons coup de pieds au cul.
La religion est un vecteur très puissant d’endoctrinement d’éducation (ne faisons pas de mauvais esprit), et à ce titre permet des actes bienvenus. Quand un prêtre prône la solidarité et le désintéressement dans un arrondissement bourgeois comme le 5ème (c’est ce qui s’est concrètement passé dimanche), comment ne pas le soutenir, et voir en lui un rempart -parmi d’autres- à la folie et à l’égoïsme notre société ? L’Église, mais plus largement la religion, n’est elle pas un des rares espaces où l’on essaie de tirer les adultes vers le haut, avec une franchise qui tranche pas mal avec le discours ambiant ? (Ce point pose le problème du manque de valeurs de la société capitaliste, qui a priori n’en a qu’une – l’argent-, et de la société française, si on considère qu’elle n’est pas qu’une société capitaliste. Mais c’est un autre sujet.)
J’ai grandi, selon l’expression consacrée, à la lumière de l’Évangile
. Aujourd’hui, qu’ai-je retenu du discours chrétien ? L’amour, le pardon, la paix, la miséricorde (bonté qui incite à l’indulgence et au pardon envers une personne coupable d’une faute
). Or il apparaît que ces idéaux me suivent, me correspondent, et je suppose que mon éducation chrétienne n’y est pas étrangère.
Dois-je renier cet héritage parce que je me considère comme non-croyant, et donc que je ne crois pas dans le media utilisé ? En tout état de cause, je ne le ferai pas. Si l’on occulte les intégristes de tout poil qui prospèrent sur la faiblesse humaine et/ou l’injustice de notre société, il me semble que la religion répond à un besoin humain (on revient au point du message précédent : que la religion est la création des hommes) et qu’elle est même salvatrice pour une partie de la population.
Même si je n’en fais pas partie. Enfin je crois… Dimanche, devant l’assemblée des fidèles, j’ai lu la 2ème lecture (lettre de Saint Paul aux Philippiens), entonné la prière scoute, et j’ai communié. Hum…
… car étonnamment il est bien absent en ce lieu. Pourtant, Dieu sait (ahah) qu’il est présent dans notre quotidien (ne serait ce qu’à travers le groupe scout), alimentant à l’occasion le débat dans notre société (ça permet de parler d’autre chose que des choix économiques du gouvernement…) et nos conversations avec Sarah. Loin de moi l’idée de lancer ici des idées révolutionnaires, je pense même que je vais enfoncer pas mal de portes ouvertes, mais le fait est qu’on réfléchit mieux en écrivant.
J’ai toujours eu du mal à croire en un Dieu, sauf quand ça m’arrange : en gros les moments de détresse. C’est facile, une prière par ci par là, un moment de repos dans une des merveilleuses églises que nous avons dans ce pays, un cierge à l’occasion (exemple avouable et marrant : en mai 2004 avec mes amis des Paris Drakkars, trois cierges brûlés à Notre Dame de la Garde, à Marseille, pour le maintien du Stade Malherbe Caen en Ligue 1) (inutile de préciser que ça n’avait pas marché)…
Pourtant quand j’ai l’impression de faire davantage appel à ma raison qu’à mes tripes, quand j’essaie de rassembler ce que je sais de l’histoire de l’humanité, il m’apparaît que la religion était une nécessité, et donc forcément une invention de l’homme. Une société comme celle que nos ancêtres ont du connaître, où l’égalité entre les hommes n’était même pas un mirage, où quelques personnes avaient droit de vie et de mort sur le reste de la société, où les relations entre les petites gens devaient être extrêmement violentes, n’aurait pas pu fonctionner sans pouvoir en appeler à une autorité supérieure, sur-humaine, susceptible de rendre la justice aux gentils, aux courageux, aux victimes, aux pauvres. Une autorité qui limite les actes de désordre (attention, si tu continues à voler, tu iras brûler en enfer !
) et fasse en sorte que la société ne devienne pas complètement anarchique.
Une société qui ne garantit pas un socle minimum de droits à chacun des citoyens peut-elle fonctionner sans s’adosser une religion d’état (ou une idéologie forte, comme on en a connu au 20ème siècle) ? A priori, je ne le crois pas. Le fait que toutes les sociétés humaines dans l’histoire aient (à ma connaissance) connu des divinités appuie à mes yeux ce fait. Les sociétés, les gens ont besoin d’une divinité.
C’est vrai, c’est très confortable de croire. La religion (chrétienne en tout cas) donne des réponses à pas mal de questions (pourquoi suis-je dans ce monde ?! que vais-je devenir ?), justifie les doutes, propose une conduite et un certain nombre de valeurs plutôt saines, etc. La religion rassure, et pour tout dire, croire est assez attirant.
Mais c’est là que le bât blesse, il s’agit de croire, c’est à dire tenir pour véritable
. Difficile de se mentir. Est-ce que je tiens pour véritable l’existence d’un Dieu ? Pour moi, la réponse est claire : c’est non (ouh la le coming out !
). Ce qui -a priori- fait de moi un athée.
D’ailleurs c’est bien embêtant pour un responsable Scouts et Guides de France et ça fait enrager Sarah…