On est encore le 17 juin ici – plus pour très longtemps – alors je prends mon courage à deux mains* pour écrire ce billet que je m’étais promis.
Le 17 juin 2018, vers 18h heure locale, nous avons atterri ici bas. Un an plus tard, quel sentiment domine ?
Et bien… nous ne sommes pas si mal, je crois ! Je ne m’attarde pas sur le détail de nos situations individuelles, mais globalement elles vont bien et surtout elles ne font que s’améliorer. Cela n’a pas été toujours facile hein. Les familles et les amis nous manquent indéniablement – plus encore que le vin, le fromage et la charcuterie, toutes ces choses délicieuses qui coûtent un bras ici. Mais pour autant, nous avons (re)trouvé un bel équilibre de vie.
Je ne sais pas si nous pourrions expliquer très clairement pourquoi nous avons fait le choix de partir. C’était sûrement la belle opportunité au bon moment, de celle qui donne des regrets si on ne la saisit pas. Elle nous a conduit à nous alléger de plein de choses, notamment matérielles, et à revenir à un certain essentiel : nous cinq. Au grand désespoir de nos deux pré-ados (dans ce domaine là, Élisabeth paraît bien précoce :D).
Aujourd’hui, je pense pouvoir dire que nous nous sommes, tous les cinq, attachés à cette nouvelle vie, à cette ville (let’s go Raptors !) et ce pays, à cette école, à cette.s nouvelle.s langue.s, à ces nouveaux amis (à ceux qui-repartent-déjà) et ces nouveaux collègues.
Un an après, la mise à l’épreuve s’avère concluante. La première saison des Gogo à Toronto aura été celle de la formation générale. Place maintenant à l’approfondissement ! (il y a une dédicace ici, sauras-tu la retrouver ?)
A suivre donc. 🙂
* à défaut de quatre, puisque Sarah est en goguette professionnelle cette semaine… Ce billet n’engage donc que moi. 🙂
PS : pour ceux qui ont suivi, aujourd’hui ce sont donc aussi nos… treize ans de mariage. Tin-tin.
En cadeau pour ceux qui ont lu ce billet jusqu’au bout : une vidéo exclusive et rare de nous cinq partageant un moment sportif intense. Je vous aurais prévenu.