Comme le savent ceux qui passent par ici régulièrement, je me suis inscrit à un cours de journaliste à mon anniversaire… Dans ce cadre, je suis invité à rédiger, chaque semaine, une brève courte sur un sujet de société. Je tâcherai de les copier ici afin que vous pussiez juger sur pièce (les commentaires de style sont les bienvenus). 😉
Ce devait être l’événement politique de la semaine : jeudi 14 janvier, l’émission « A vous de juger » de France 2, animée par Arlette Chabot, organisait son propre débat sur l’identité nationale, invitant le ministre Eric Besson (UMP) à défendre son action face à Marine Le Pen (FN) et Vincent Peillon, membre du Parti socialiste. Diffusée en direct, l’émission débutait par une surprise de taille : Vincent Peillon annonçait par un communiqué son boycott du débat, appelant la démission de la journaliste et des dirigeants de France 2, coupables d’avoir autorisé une « dérive » « indigne et inacceptable ».
Il s’en suivit un déluge de commentaires indignés de journalistes et d’adversaires politiques : le porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre, accusant le PS de « fuir le débat » et Nathalie Saint-Cricq, rédactrice en chef de l’émission, qualifiant ce retrait de « méthode de voyou ». Même au PS la critique était de mise, Dominique Bertinotti, proche de Ségolène Royal, dénonçant notamment une « posture ». En réponse à Patrick de Carolis, président de France Télévisions, Martine Aubry apportait un des rares messages de soutien à Vincent Peillon.
Le lendemain soir, invité à l’émission « Le Grand Journal » de Canal +, il reconnaissait avoir voulu « faire un coup », pour dénoncer le tapis rouge déroulé par la télévision publique à Eric Besson, sur un débat dont les Français « ne veulent pas ». A la lecture des réactions, qui ne portent que sur son absence et non sur le contenu de l’émission, il peut considérer que l’objectif est atteint.
Ressources : lemonde.fr, lexpress.fr, ouest-france.fr, figaro.fr, leparisien.fr
trop bien! je ne sais pas quelle était la consigne exacte mais le texte est clair et résume parfaitement les étapes de l’épisode en quelques paragraphes! pour ma part, j’utiliserais plus souvent le passé composé quand cela est possible (sens plus dynamique que l’imparfait et style moins guindé que le passé simple). voilà, j’ai fait ma prof, quoi! bise
Merci Elise !! Oui c’est vrai, tu as peut être bien raison pour le passé composé, j’essaierai d’y penser la prochaine fois. 🙂
Le prof a rendu sa correction, et au milieu de quelques âneries, le seul retour pertinent et personnalisé qu’il m’ait fait c’est « Vous mélangez politiques et journalistes sans dissocier les différents arguments. ». Mouais, pourquoi pas.
Le reste c’est :
– « Votre titre n’est pas clair » (il n’a pas du saisir la référence à « Papy fait de la résistance)
– « La demande de démission est intervenue plus tard. » (ce qui est faux)
– « Il manque un angle clair et une structure à votre papier. On ne sait pas quelle thèse vous défendez. Choisissez un angle précis et imposez vous un intertitre pour structurer votre article » (réflexions bateaux utilisées dans la majorité des corrections).
On verra la prochaine fois, j’essaierai d’appuyer davantage le fameux « angle » et les éventuels jeux de mots/références.