Malheureusement, non seulement le football occupe une place ridiculement exagérée dans la hiérarchie de l’information, mais de plus il est coutumier de ces grands psychodrames qui engendrent une hystérie collective dans laquelle l’opportunisme et l’hypocrisie le disputent à la bêtise, et qui donnent immanquablement lieu à un défilé de personnalités livrant leurs opinions souveraines (…)
Au sujet du psychodrame de ces derniers jours autour de l’équipe de France de foot, je suis assez d’accord avec cet article des cahiers du foot.
C’est grave de constater qu’en France, les médias peuvent passer quatre jours à ne parler que de ça, d’une action de jeu d’un match de football (et encore c’est pas fini, avec l’interview de Thierry Henry dans l’Équipe de ce matin…). Et vas-y que tous les politicards, philosophes et démagogues à la mords-moi-le-nœud (surtout ceux qui n’y connaissent rien semble-t-il) donnent leur avis… et qu’on tente de faire durer le sujet, en relançant des débats complétement cons, au choix « le licenciement de Domenech » ou « on n’a qu’à donner notre place à l’Irlande »…
Alors effectivement, marquer sur un but de la main c’est moche, mais le football est un sport injuste, où la victoire et la défaite se joue sur des détails (genre des poteaux…) et souvent des injustices (tous les amateurs éclairés se rappellent d’ailleurs bien qu’avec de bons arbitres, Malherbe aurait dû se qualifier en 1992 contre le Real Saragosse). Voilà, c’est comme ça, les amateurs de foot sont au courant et… je crois qu’ils aiment ça (parfois on dit même qu’ils sont un peu SM). Vouloir faire d’un match de football un sujet de société c’est complétement con et déplacé.
Par ailleurs, hier c’était les trois mois de Gabriel, déjà… Joyeux moisiversaire petit bonhomme !