Mois : juin 2007

Lundi dernier, l’agence Motion Twin (Société Coopérative Ouvrière de Production à Responsabilité et à Capital Variable (SARL SCOP). Chaque membre possède une part égale de l’entreprise ainsi qu’un droit de vote quelque soit son ancienneté ou ses qualifications. Tous les membres de motion-twin participent activement au développement des sites et des jeux) a lancé un jeu d’une simplicité et d’une efficacité désarmantes : miniville.

Le principe est simple : n’importe qui peut créer une miniville. Il suffit de donner le nom que l’on souhaite lui donner, et la miniville nait, à l’adresse http://nomdelaminiville.miniville.fr. Au début elle ne compte qu’un habitant (vous), mais chaque fois qu’une personne vient voir votre miniville, sa population augmente d’un habitant ! Le fondateur d’une miniville n’a donc aucun droit particulier, et le développement de la ville dépendra seulement du nombre de visites. Là où ça se complique, c’est qu’à partir d’un certain seuil de population, il est nécessaire de développer certains aspects (industrie, transports, sécurité, etc.), et que pour chacun d’entre eux, il existe une url différente ! Ce qui nécessite donc un certain doigté dans la diffusion de l’adresse internet de sa miniville… La vue isométrique type Sim City est un clin d’oeil supplémentaire aux gens de ma génération, anciens addicts du dit jeu.

Au delà de sa simplicité géniale, on ne peut que saluer son succès et sa « viralité ». Des forums (genre jeuxvideo.com), submergés par les messages du type « aidez moi à faire grandir ma miniville : http://xxx.miniville.fr « , ont été obligé de sévir et de bannir l’adresse miniville.fr, alors que le jeu n’avait que 48h d’existence !

Bref, je trouve l’idée géniale, et j’ai bien sûr créé une miniville. Je vous invite donc à nous aider à développer Milford Sound, du nom du fabuleux fjord près de Te Anau que nous avons visité il y a un peu moins d’un an. 😉

Avant tout chose il faut situer l’action…

Imaginez…. Vous avez 18 ans, un bac S en poche, et là vous vous dites… que vais-je faire…? qu’ai-je envie de faire ? Vous réfléchissez, vous vous verriez faire un métier « engagé », orienté vers le social, un métier tourné vers les autres dans lequel vous vous sentiriez utile… Puis, vous écoutez les conseils des conseillers d’orientations, ceux de vos parents et hop ! Vous voilà dans une école d’ingénieur qui vous destine à devenir ingénieur (bah oui) en informatique et télécom. Les mois, les années passent, vous y êtes arrivés, vous êtes ingénieur , vous travaillez à Paris, dans une grande banque, vous gagnez bien votre vie… En quoi consiste votre métier? A développer des applications pour aider les gentils Messieurs de la banque à gagner des sous, à gagner du temps aussi, mais ça tombe bien parce que le temps c’est de l’argent.

Ayé vous imaginez? vous vous voyez à ma place? C’est bien ! Sauf que le problème, c’est que MOI, je ne me sens pas à ma place… Dommage.

Bien sûr, certains m’envieront d’avoir fait des études, d’avoir un (bon) boulot, d’avoir DU boulot même alors de quoi je me plains??? eh bien oui j’ose me plaindre… Ou plus exactement, je dirais que j’ose enfin m’avouer à moi-même (et je vous assure que ce n’est pas si simple) que ce que je fais ne me plais pas et que la simple idée de m’imaginer faire ça pendant 40 ans me fait horreur.

Enfin bref tout ça pour vous dire que demain matin, je vais aller poster un courrier. Dans l’enveloppe il y aura un dossier d’inscription pour une préparation au CRPE (Concours de Recrutement des Professeurs des Ecoles), adressé au CNED. Et que donc, à partir aujourd’hui, après une longue réflexion, je vais me prendre en main, je veux changer, je vais changer de métier….

Pour enfin me sentir bien, heureuse et épanouie, en phase avec moi-même, tout simplement…

Souhaitez moi bonne chance!

(in http://jeveuxchanger.over-blog.com/archive-06-24-2005.html)

Voilà sur quoi je suis tombé hier, au gré de mes pérégrinations… C’est… comment dire… troublant. 🙂 Comme l’auteur de ces quelques lignes, je ne me sens pas vraiment à ma place ici, dans les bureaux de B3G, à travailler à l’amélioration de la présentation des factures ou à l’automatisation du processus de commandes des lignes téléphoniques pour les magasins Intermarché (<- c’est sur ça que je bosse en ce moment). Mais à la différence d’elle j’ai encore bien du mal à discerner ce qui me ferait avancer, et quel métier me donnerait envie de me lever le matin. Et pas sûr que ce soit l’Education Nationale qui me fasse rêver (quoique).

Ca fait maintenant quelques années que ces questions se posent, c’est d’ailleurs pour ça que j’avais accepté avec joie de travailler avec ma mère l’an passé à la crêperie. Et ça fait quelques années que ma réflexion n’avance pas. Je pense faire un tour à l’APEC un de ces quatre matins, ils viennent d’ouvrir une antenne tout prêt de chez nous. J’ai suis tombé sur leur Bilan d’Orientation, le concept m’interpelle. C’est peut être bien ça dont j’ai besoin, un point de vue extérieur mais professionnel sur ma situation.

A suivre donc.

nous partions en WE à Lyon, probable lieu d’adoption de Mélanie et Vincent, ville natale de FX et de tant d’autres. Ces deux jours furent vraiment charmants, tout plein de gourmandises (vive les bouchons lyonnais) et de curiosités (les traboules). Or je viens de retrouver les quelques photos de ces deux jours (pas une seule de nous deux…), et en particulier ce subtil montage panoramique :

Voilà, c’est tout. Il est l’heure de se coucher. Faut dire que Sarah est toute fatiguée de ce bon vin rosé. 🙂

PS : J+363. 😉